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SEG : absence de CA, unicité de caisse violée, double emploi des chèques, le Directeur de nouveau accablé

Au fur et à mesure que les jours passent, se dévoilent les failles dans la gestion de la SEG par le patron de ce service.

Des failles, faut-il le rappeler nécessairement, qui plombent sans doute, un service basique qu’est la fourniture d’eau aux populations nécessiteuses.  Un rapport intercepté parmosaiqueguinee.com, en dit long sur la situation financière catastrophique d’une société agonisante à cause d’une vision utilitariste de ses dirigeants.

« Le principe de l’unicité de caisse que le Chef de l’Etat a prôné, en vue de maitriser les ressources financières des Organismes Publics par le biais du suivi des décaissements, n’est pas respecté. Le Trésor Public, n’a pas la possibilité de contrôler le solde des comptes de la SEG à tout moment.

Il est aussi important de préciser que le Conseil d’Administration qui est l’Organe de Contrôle et de validation du budget de fonctionnement et du programme d’investissement des Entités publiques, n’existe plus à la SEG. L’arrêt des comptes, c’est-à-dire l’examen des états financiers, qui est du ressort du CA, ne se fait plus et entraine des retards dans la production des états financiers. Toutefois, la loi prévoit un délai maximum de 90 jours, c’est à fin mars de l’année N+1, pour la clôture des comptes et la production de ces états financiers », peut-on lire dans ce rapport

«En ce qui concerne les paiements effectués à la BCRG, les montants les plus importants sont émis au nom de Aboubacar CONDE et de Sékou Sidya CONDE, qui sont apparemment les principaux fournisseurs locaux de matériels de plomberie de la SEG.

Selon les principes, les chèques émis pour le règlement des factures de ces fournisseurs, devraient être des chèques barrés établis au nom de leurs Sociétés respectives. Ce mode de règlement des factures donne l’impression que ces fournisseurs n’ont pas de comptes bancaires de leurs entreprises. Cette situation amène la SEG à établir les chèques au nom de ces personnes physiques avec risque de falsification et double emploi des chèques, tantôt au nom du Gérant, tantôt au nom de la Société ».

Outre ce tableau, somme toute, accablant pour le sieur Diouldé, il faut aussi dire que les montants les plus importants se répètent et au nom des mêmes personnes », révèle le rapport

Comble de l’horreur, le rapport enfonce : « dans les faits, la Compagnie TOTAL qui est le principal fournisseur des produits pétroliers, a été mis de côté. Les commandes ont été orientées vers une autre Société dénommée BINOU TRANSPORT, appartenant à un certain Monsieur BAH pour leur permettre de faire des décaissements sur la base des factures erronées émises par cette Société de transport BINOU. En plus les factures des deux Entreprises (Ets Aboubacar CONDE et EGUIMAP) sont toujours payées au nom de leurs Gérants. Le nommé Sékou CONDE à qui appartient la Société EGUIMAP a deux noms (Sékou CONDE et Sékou Sidya CONDE) »

Ce rapport qui en est une autre preuve éloquente du tableau sombre de la gestion de Diouldé aux commandes de la SEG depuis maintenant près d’une décennie, ne saurait être caché par ses soutiens, pour un soi-disant engagement de l’homme en faveur des mouvements de soutien du parti au pouvoir au Fouta ou par une victimisation.

Voir docs, ci-dessous :

EXAMEN DE LA SITUATION ACTUELLE DE LA SOCIETE DES EAUX DE GUINEE (SEG)

 

  • RAPPEL

 

La Société des Eaux de Guinée (SEG) a été créée par le décret D/2001/096/PRG/SGG du 18 décembre 2001 à la suite de la dissolution de la Société Nationale des Eaux de Guinée (SONEG) et de son Service rattaché, le Service d’Exploitation des Eaux de Guinée (le SEEG).

Il est important de rappeler qu’en 1989, le Gouvernent avait procédé à une restructuration du secteur de l’hydraulique urbain qui a abouti à la mise en place de trois acteurs, à savoir:

  1. Société Nationale des Eaux de Guinée (SONEG), Société anonyme à participation publique, chargée des tâches suivantes:
  • la définition du schéma directeur du secteur urbain de l’eau potable;
  • l’identification, la préparation, le financement et la réalisation des grosses infrastructures (ouvrages de production et de stockage, réseaux primaire et secondaire);
  • le contrôle de l’Exploitation et,
  • la gestion du service de la dette du secteur.
  1. Société d’Exploitation des Eaux de Guinée (SEEG),

Société d’Economie Mixte, dont le capital était reparti entre un partenaire privé professionnel français de l’eau (la SAUR et la CGE) 51 % et l’Etat Guinéen 49 %.

Par un contrat d’Affermage conclu avec la SONEG, la SEEG était chargée des tâches suivantes:

  • l’exploitation et l’entretien des ouvrages confiés ;
  • la facturation des consommations d’eau ;
  • le recouvrement des factures auprès des usagers.
  1. L’ETAT

Dans cette structure, l’Etat assurait:

  • la tutelle de la Société de patrimoine (SONEG);
  • la définition de la législation et de la réglementation nécessaires,
  • l’inventaire des ressources en eau et leur réparation;
  • la vérification de la comptabilité, de la planification du secteur avec le plan national de développement;
  • la fixation du tarif de vente de l’eau.

Le contrat d’exploitation qui avait été conclu entre la SONEG et la SEEG en 1989 devait expirer le 05 octobre 1999. Il a été prorogé par deux avenants successifs afin de poursuivre les négociations entamées pour la conclusion d’un nouveau contrat.

Ces négociations n’ont pas été finalisées faute d’entente sur les niveaux de tarifs proposés par le partenaire qui a préféré se retirer. Après ce retrait, le Gouvernement n’a eu d’autre choix que de reprendre l’exploitation de ses installations pour assurer la continuité du service public de distribution de l’eau potable à travers la SONEG et son Service rattaché le SEEG en janvier 2001, puis par la SEG à partir du 18 Décembre 2001 après la dissolution des deux premiers.

La SEG est ainsi chargée de la gestion du patrimoine et de tous les droits et obligations qui en découlent, de l’exploitation, de l’entretien, de la réhabilitation, du renouvellement et du développement des installations de l’hydraulique urbaine en vue d’assurer la fourniture d’eau potable en République de Guinée.

En 2002, le Gouvernement appuyé par la Banque Mondiale a décidé de recruter un Consultant avec pour mission d’entreprendre une étude d’opportunité pour l’analyse des options de réforme possibles du secteur urbain de l’eau potable, y compris la forme actuelle de Société publique autonome, afin d’en dégager les avantages et les inconvénients pour recommander celle qui serait la mieux adaptée au contexte particulier de la Guinée.

Les conclusions de l’étude ont été présentées en Atelier de validation qui a regroupé les représentants du Gouvernement, de l’Assemblée Nationale, de la Société Civile et des Bailleurs de Fonds du secteur présents en Guinée. Sur cette base, le Gouvernement a indiqué à ses partenaires du secteur sa position sur le cadre institutionnel retenu en mettant en place une société anonyme à participation publique avec un mode de gestion et un encadrement de type privé.

A cet effet, le Gouvernement  a décidé de renforcer la SEG dans sa mission par les actions ci-après:

1- la mise en place d’un Conseil d’Administration composé de gestionnaires reconnus pour leur compétence et comprenant outre les représentants de l’Administration, ceux du secteur privé (Conseil National du secteur privé, Association Professionnelle des Banques et le Conseil National des Organisations de la Société Civile) et d’un Représentant des travailleurs de la SEG;

2- l’étude de définition des modalités de délégation des segments d’activités de la Société aux opérateurs privés;

3- le renforcement du système de comptage à tous les niveaux de production et de distribution d’eau potable;

4- la définition et la mise en œuvre des mesures de détection et de répression de la fraude ;

5- l’étude tarifaire incluant l’élaboration d’un modèle financier du secteur et l’examen de la capacité de payer des consommateurs;

6- le traitement du déséquilibre financier du secteur: amélioration de l’exploitation, maîtrise des coûts d’investissement, restructuration de la dette;

7- la définition des modalités de mise en place d’une régulation plus efficace;

8- la contractualisation des performances de la Société à travers un Contrat-Plan de trois (3) ans;

9- l’établissement du bilan d’ouverture de la Société;

10- la recapitalisation de la Société par le transfert des emprunts dans le capital social de la Société.

 

  • SITUATION ACTUELLE

 

A l’avènement de la troisième (3ème) République, le Chef de l’Etat le Prof. Alpha dédie son premier mandat au secteur de l’énergie en engageant des réformes institutionnelles pour donner à ce secteur toute son autonomie financière et son caractère marchand, porteur de croissance.

Par décret, le Chef de l’Etat met en place une Coordination Générale à la SEG avec deux Adjoints chargés l’un de l’Exploitation et l’autre de la gestion des infrastructures. Cette Coordination a fonctionné pendant cinq (5) ans et n’a apporté aucune performance au Secteur urbain de l’eau.

C’est pourquoi, le 2 janvier 2015, le Chef de l’Etat décide de mettre en place une Direction Générale afin de conduire la réforme institutionnelle engagée avec les partenaires financiers à l’image de l’EDG.

C’est dans cette perspective qu’une loi, la LOI L/2011/002CNT du 29 mars 2011 portant principes généraux de gestion par le trésor public des fonds appartenant à des organismes publics autres que l’Etat, a été promulguée.

L’article (4) cette loi précise que les collectivités territoriales, les Etablissements Publics à caractère Administratif, les Etablissements Publics à caractère Industriel et Commercial et les Entreprises Publiques à capital social détenu entièrement par l’Etat, qui sont des Organismes publics personnalisés, ont l’obligation de déposer leurs fonds auprès du Trésor Public, à l’exclusion des Organismes de sécurité sociale.

Cette unicité de caisse permet non seulement de faciliter la consolidation des ressources financières de l’Etat mais aussi de maitriser les décaissements au niveau des Entreprises publiques à gestion autonome.

En ce qui concerne la SEG, les constats sont alarmants. Le principe de l’unicité de caisse que le Chef de l’Etat a prôné en vue de maitriser les ressources financières des Organismes Publiques par le biais du suivi des décaissements n’est pas respecté. Le Trésor Public n’a la possibilité de contrôler le solde des comptes de la SEG à tout moment.

Il est aussi important de préciser que le Conseil d’Administration qui est l’Organe de Contrôle et de validation du budget de fonctionnement et du programme d’investissement des Entités publiques n’existe plus à la SEG. L’arrêt des comptes c’est-à-dire l’examen des états financiers qui est du ressort du CA ne se fait plus et entraine des retards dans la production des Etats financiers. Toutefois, la loi prévoit un délai maximum de 90 jours, c’est à fin mars de l’année N+1, pour la clôture des comptes et la production de ces Etats financiers.

Ce vide juridique a pour conséquence la non régularité des opérations et la non authenticité des factures. La Comptabilité à la SEG est devenue un four tout et équivaut à une comptabilité vulgairement appelée «Comptabilité Libanaise ». Les comptes sont clôturés 12 mois après et ne sont ni arrêtés par le Conseil d’Administration, ni certifiés par un Commissaire aux Comptes.

Cela s’est encore avéré suite à la mission de contrôle qui a été menée par mon Département à travers l’Inspection Générale en 2015 et qui a découvert de graves malversations et dysfonctionnements.

Vous trouverez ci-joint au présent memo la lettre qui m’a été adressée à cet effet par l’Inspecteur Général relative au refus catégorique du Directeur Général de la SEG de mettre sa disposition  les documents demandés au cours de la mission.

A ce jour, la SEG outre passe cette unicité de caisse et se permet de faire des opérations bancaires avec les Banques Commerciales de la place notamment avec ECOBANK.

Pour masquer les malversations, le compte de fonctionnement sis à Ecobank qui était destiné au fonctionnement de la SEG, avant la mise en place de ce principe d’unicité, a été supprimé au profit du compte d’investissement.

Bien qu’il existe un Contrat de ramassage des recettes entre la SEG et Ecobank, les recettes ramassées par les Agents d’ECOBANK devraient être versées sur un Compte à Ecobank et virées sur le compte ouvert à la BCRG pour des opérations de fonctionnement, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

 

  • DECAISSEMENTS à ECOBANK

 

Voici la situation de quelques décaissements opérés sur le compte 1000490811021 sis à ECOBANK intitulé «Ecobank Investissement».

 

  • Par ordre de paiement et virement

 

Date Désignation Bénéficiaire Montant Observation
2 06/11/2015 Facture n°123 du 05/10/15 Aboubacar CONDE 204 350 000 OP
3 06/11/2015 25% facture n*479/2015 SETA Guinée 211 950 000 OV
4 30/12/2015 Facture 15058 SAREF 114 095 000 OV
5 08/01/2016 Facture 15925 SAREF 211 818 750 OV
6 01/02/2016 Facture 170BF Imprimerie BAK et Fils 50 000 000 OV
7 01/03/2016 25% facture n*479/2015 SETA Guinée 211 950 000 OV
8 02/03/2016 Facture 9580 CFAO MOTORS 50 000 000 OV
9 02/03/2016 Facture 1507 HADAFO REGIE SARL 180 000 000 OV
10 15/03/2016 Facture n° AA DIAO NEGOCE 298 532 393 OV
11 18/05/2016 Factures Sékou CONDE 300 650 000 OP
12 09/06/2016 Facture n° 3580 NETSEN GROUP 281 050 000 OV
13 28/07/2016 Factures n° 3571-3590 NETSEN GROUP 123 275 218 OV
14 25/10/2016 Facture 036 ECE SARL 150 000 000 OV
15 31/10/2016 Facture du 2/11/2015 DALTA 171 400 000 OV
TOTAL 2 559 071 361

 

.Par chèque, à partir d’ECOBANK

 

DATE FACTURE LIBELLE DES ECRITURES MONTANT
1 07/01/2016 F19999 Rglt Oumar CAMARA 80 224 000
2 07/01/2016 F16547 Rglt Phcie Malissadio 18 051 725
3 08/01/2016 F17649 Rglt SAREF 211 818 750
4 11/01/2016 Rglt Salaire Pers seg Bicigui 1 000 000 000
5 14/01/2016 F21001 Rglt CPSEA 14 256 000
6 14/01/2016 F21001 Rglt CPSEA 11 404 800
7 14/01/2016 F21001 Rglt CPSEA 2 376 000
8 14/01/2016 F21001 Rglt CPSEA 1 425 000
9 14/01/2016 F21001 Rglt CPSEA 1 900 800
10 14/01/2016 F21001 Rglt CPSEA 12 830 400
11 14/01/2016 F21001 Rglt CPSEA 16 156 800
12 14/01/2016 F21001 Rglt CPSEA 5 227 200
13 14/01/2016 F21001 Rglt CPSEA 11 880 000
14 14/01/2016 F21001 Rglt CPSEA 57 024 000
16 15/01/2016 Rglt Sira Mory 56 000 000
18 15/01/2016 Rglt Bokoum Habib 87 167 302
20 15/01/2016 Rglt Sira Mory 22 254 000
22 19/01/2016 Rglt TOTAL Guinée 161 884 500
24 21/01/2016 Rglt Pers Seg Bici janv 300 000 000
26 26/06/2016 Rglt Pers Seg Bici janv 82 719 679
27 26/01/2016 Rglt Ecob Bcrg/Jan 16 100 000 000
28 29/01/2016 Rglt Ets B & Frères 40 000 000
29 29/01/2016 Ecob-Bcrg janv 16 121 000 000
30 29/01/2016 Ecob – Bcrg Remb Prêt 138 888 889
31 29/01/2016 Interet Prêt Ecob janv 16 145 833
2 01/02/2016 F19999 Rglt Imprimérie BAK 50 000 000
3 10/02/2016 F13346 Rglt Haw Sécurity 14 800 000
4 10/02/2016 F13346 Rglt Haw Sécurity 5 700 000
5 10/02/2016 F13346 Rglt Haw Sécurity 800 000
6 10/02/2016 Ecob – Bcrg Remb fevrier 16 500 000 000
7 10/02/2016 Ecob – Bcrg Fevrier 16 200 000 000
8 17/02/2016 F11610 Rglt Daye Voyage 42 058 743
9 17/02/2016 F11610 Rglt Daye Voyage 20 273 138
10 17/02/2016 Rglt Mara Hadja Mariama Siré 18 760 000
11 17/02/2016 F17649 Rglt SAREF 2 ACPT 124 000 000
12 25/02/2016 F19999 Rglt World Invest News 101 121 397
13 29/02/2016 Remb Prêt Ecob fevr 16 138 888 889
14 29/02/2016 Intérêt Prêt Ecob février 14 062 500
1 02/03/2016 F11133 Rglt CFAO Motors 1er ACPT 50 000 000
2 02/03/2016 F19999 Rglt HADAFO Régie 2ième ACPT 180 000 000
3 02/03/2016 F19999 Rglt DALTA 1er ACPT 100 000 000
4 02/03/2016 Ecob Bcrg Mars 2016 200 000 000
5 02/03/2016 F16016 RGLT OGUIFOK 33 755 000
6 02/03/2016 F16016 RGLT OGUIFOK 13 755 000
7 02/03/2016 F16016 RGLT OGUIFOK 16 800 000
8 02/03/2016 F16016 RGLT OGUIFOK 36 800 000
9 02/03/2016 F16016 RGLT OGUIFOK 6 400 000
10 02/03/2016 F16016 RGLT OGUIFOK 1 600 000
11 02/03/2016 F16016 RGLT OGUIFOK 3 200 000
12 02/03/2016 F16016 RGLT OGUIFOK 6 400 000
13 02/03/2016 F16016 RGLT OGUIFOK 1 600 000
14 02/03/2016 F16016 RGLT OGUIFOK 3 200 000
15 07/03/2016 F17502 RGLT SETA GUINEE 100 000 000
16 08/03/2016 F17664 RGLT SEMACO 780 000 000
17 11/03/2016 Ecob Bcrg Mai 2016 200 000 000
18 14/03/2016 F21001 Rglt CPSEA 475 200
19 14/03/2016 F21001 Rglt CPSEA 2 376 000
20 14/03/2016 F21001 Rglt CPSEA 14 731 200
21 14/03/2016 F21001 Rglt CPSEA 1 425 600
22 14/03/2016 F21001 Rglt CPSEA 1 900 800
23 14/03/2016 F21001 Rglt CPSEA 12 830 000
24 14/03/2016 F21001 Rglt CPSEA 15 206 400
25 14/03/2016 F21001 Rglt CPSEA 11 404 800
26 14/03/2016 F21001 Rglt CPSEA 5 227 200
27 14/03/2016 F21001 Rglt CPSEA 56 548 800
28 14/03/201 F21001 Rglt CPSEA 12 355 200
29 15/03/2016 F11620 Rglt DIA NAGOCE SARL 298 532 393
30 15/03/2016 F19999 Rglt Imp BAK 25 000 000
31 16/03/2016 F19999 Rglt PHCIE Printania 160 000 000
32 16/03/2016 F19999 Rglt ALMACO 48 138 574
33 16/03/2016 F19999 Rglt ALMACO 10 090 216
34 24/03/2016 F11544 Rglt Dialgui 1 560 000
35 24/03/2016 F11544 Rglt Dialgui 3 500 000
36 24/03/2016 F11544 Rglt Dialgui 800 000
37 24/03/2016 F11544 Rglt Dialgui 18 154 600
38 26/03/2016 F13542 Rglt IDCOM/BARRY 148 125 000
39 26/03/2016 F16016 Rglt OGUIFOK 3 200 000
40 26/03/2016 F16016 Rglt OGUIFOK 6 400 000
41 26/03/2016 F16016 Rglt OGUIFOK 36 800 000
42 26/03/2016 F16016 Rglt OGUIFOK 16 800 000
43 26/03/2016 F16016 Rglt OGUIFOK 1 600 000
44 26/03/2016 F16016 Rglt OGUIFOK 16 800 000
45 26/03/2016 F16016 Rglt OGUIFOK 3 200 000
46 26/03/2016 F16016 Rglt OGUIFOK 1 600 000
47 26/03/2016 F16016 Rglt OGUIFOK 6 400 000
48 26/03/2016 F16016 Rglt OGUIFOK 36 800 000
49 26/03/2016 F16016 Rglt OGUIFOK 3 045 000
50 31/03/2016 Sal Pers SEG Ecob 65 583 564
51 31/03/2016 Remb Prêt Ecob Mars 16 138 888 889
52 31/03/2016 Interet Prêt 12 500 000
1 01/04/2016 F19999 Rglt Mme Dore 150 000 000
2 05/04/2016 F25008 Rglt PSB 33 000 000
3 06/04/2016 F17649 Rglt SAREF 100 000 000
4 07/04/2016 F19999 Rglt Diallo Lamine 90 000 000
5 07/04/2016 F19999 Rglt Papéterie BAK 18 000 000
6 07/04/2016 F19999 Rglt CARCER Maxime 3ième ACPT 100 000 000
7 07/04/2016 F19999 Rglt Mandjou CondeDNH 43 320 000
8 07/04/2016 F21503 Rglt Dalaman Construction 55 552 733
9 07/04/2016 F16016 RGLT OGUIFOK 35 200 000
10 07/04/2016 F16016 RGLT OGUIFOK 1 600 000
11 07/04/2016 F16016 RGLT OGUIFOK 6 400 000
12 07/04/2016 F16016 RGLT OGUIFOK 16 800 000
13 07/04/2016 F16016 RGLT OGUIFOK 3 200 000
14 07/04/2016 F16016 RGLT OGUIFOK 6 400 000
15 07/04/2016 F16016 RGLT OGUIFOK 16 800 000
16 07/04/2016 F16016 RGLT OGUIFOK 1 600 000
17 07/04/2016 F16016 RGLT OGUIFOK 35 200 000
18 07/04/2016 F16016 RGLT OGUIFOK 3 200 000
19 07/04/2016 F16016 RGLT OGUIFOK 3 200 000
20 15/04/2016 F19999 CARCER Maxime 4ième ACPT 200 000 000
21 18/04/2016 F21001 Rglt CPSEA 12 830 400
22 18/04/2016 Rglt CPSEA 56 548 800
23 18/04/2016 Rglt CPSEA 5 227 200
24 18/04/2016 Rglt CPSEA 11 404 800
25 18/04/2016 Rglt CPSEA 15 206 400
26 18/04/2016 Rglt CPSEA 1 900 800
27 18/04/2016 Rglt CPSEA 1 425 600
28 18/04/2016 Rglt CPSEA 14 731 200
29 18/04/2016 Rglt CPSEA 2 376 000
30 18/04/2016 Rglt CPSEA 475 200
31 18/04/2016 F15092 Rglt MOK 25 957 600
32 18/04/2016 F15092 Rglt MOK 1 065 000
33 18/04/2016 F15092 Rglt MOK 1 420 000
34 18/04/2016 F15092 Rglt MOK 21 172 200
35 18/04/2016 F15092 Rglt MOK 18 921 500
36 18/04/2016 F15092 Rglt MOK 6 808 900
37 18/04/2016 F15092 Rglt MOK 18 900 000
38 18/04/2016 F11131 Rglt Celcom 132 449 996
39 18/04/2016 F11610 Rglt Daye Voyage 71 242 500
40 18/04/2016 F11610 Rglt Daye Voyage 6 361 320
41 20/04/2016 F15076 Rglt Mdou Cherif Haidara 16 500 000
42 20/04/2016 F15076 Rglt Mdou Cherif Haidara 11 080 000
43 20/04/2016 F15076 Rglt Mdou Cherif Haidara 710 000
44 20/04/2016 F15076 Rglt Mdou Cherif Haidara 3 500 000
45 20/04/2016 F15076 Rglt Mdou Cherif Haidara 2 800 000
46 20/04/2016 F15076 Rglt Mdou Cherif Haidara 1 450 000
47 20/04/2016 F15076 Rglt Mdou Cherif Haidara 1 380 000
48 20/04/2016 F15076 Rglt Mdou Cherif Haidara 5 770 000
49 20/04/2016 F15076 Rglt Mdou Cherif Haidara 3 600 000
50 20/04/2016 F15076 Rglt Mdou Cherif Haidara 10 500 000
51 20/04/2016 F15076 Rglt Mdou Cherif Haidara 16 000 000
52 20/04/2016 F15076 Rglt Mdou Cherif Haidara 1 450 000
53 230/04/2016 F15076 Rglt Mdou Cherif Haidara 14 885 000
54 20/04/2016 F1507F Rglt Mdou Cherif Haidara 3 380 000
55 20/04/2016 F15076 Rglt Mdou Cherif Haidara 550 000
56 20/04/2016 F15076 Rglt Mdou Cherif Haidara 5 800 000
57 20/04/2016 F15076 Rglt Mdou Cherif Haidara 1 150 000
58 20/04/2016 F15076 Rglt Mdou Cherif Haidara 150 000
59 20/04/2016 Rglt Mme BAH Adama 55 000 000
60 21/04/2016 F19999 CARCER Maxime 3ième ACPT 73 629 925
1 02/05/2016 Rglt OUATTARA Idrissa 15 416 410
3 13/05/2016 F19999 Rglt HADAFO Régie 200 000 000
4 18/05/2016 F10076 Rglt Conde Aboubacar 300 000 000
1 01/06/2016 F19999 Rglt Lamine Drame 52 000 000
2 07/06/2016 Rglt Goumou Felix 36 450 000
3 09/06/2016 F15520 Rglt NETSEN 281 050 000
4 14/06/2016 F19999 Rglt SIFIJA 28 869 898
6 17/06/2016 F25007 Rglt MATCO SARL (Adama Cisse) 120 000 000
7 22/06/2016 F11610 Rglt Daye Voyage 15 264 774
8 22/06/2016 F11610 Rglt Daye Voyage 23 266 400
9 22/06/2016 F11610 Rglt Daye Voyage 16 003 167
10 22/06/2016 F11610 Rglt Daye Voyage 26 608 932
11 22/06/2016 F11610 Rglt Daye Voyage 24 320 896
12 28/06/2016 F19999 Rglt HADAFO Régie 100 000 000
13 28/06/2016 F16556 Rglt Pharmacie Nouni 31 310 720
14 28/06/2016 F16556 Rglt Pharmacie Nouni 35 461 930
15 28/06/2016 F16556 Rglt Pharmacie Nouni 36 572 989
6 28/07/2016 F15520 Rglt NETSEN Group 55 971 216
7 28/07/2016 F15520 Rglt NETSEN Group 67 304 002
8 28/07/2016 F19999 Rglt PROXI-WORLD GUINEE 89 364 842
1 02/08/2016 Rglt Dramou Jean Marie 75 375 000
2 09/08/2016 F11594 Rglt Mr Diallo Djibril 155 000 000
3 09/08/2016 F10094 Rglt SAREF INTERNATIONAL 212 534 595
4 26/08/2016 Sal Pers SEG Ecob/Aout 69 010 285
2 28/09/2016 Sal Pers SEG Ecob/Sept 68 893 383
Total Général   10 444 842 294

 

En ce qui concerne les paiements effectués à la BCRG, les montants les plus importants sont émis au nom de Aboucacar CONDE et de Sékou Sidya CONDE qui sont apparemment les principaux fournisseurs locaux de matériel de plomberie de la SEG.

 

Selon les principes, les chèques émis pour le règlement des factures de ces fournisseurs devraient être des chèques barrés établis au nom de leurs Sociétés respectives. Ce mode de règlement des factures donne l’impression que ces fournisseurs n’ont pas de comptes bancaires de leurs entreprises. Cette situation amène la SEG à établir les chèques au nom de ces personnes physiques avec risque de falsification et double emploi des chèques, tantôt au nom du Gérant, tantôt au nom de la Société.

A la lecture de tableau récapitulatif ; les montants plus importants se répètent et au nom des mêmes personnes.

IV COMPTE SIS A LA BANQUE CENTRALE

DATE DESIGNATION N° CHEQUE MONTANT OBSERVATION
13/03/2015 Retrait Espèce 102956651               135 000 000
13/03/2015 Paiement du Reliquat du contrat               388 869 137
18/05/2015 Virement et Transfert               445 446 460
18/05/2015 Virement et Transfert (Salaire)             1 281 937 737
18/05/2015 Retrait d’espèce (Fournisseur) 102993342               505 588 470
18/05/2015 Paiement 102993339                   9 000 000
18/05/2015 Retrait d’espèce(Fournisseur) 102993341               505 437 602
20/05/2015 ETS Ibrahima Younes               245 000 000
21/05/2015 Retrait Espèce 102993389               255 000 000
07/07/2015 Ordre virement N° 295 TOTAL GUI               663 848 652
19/08/2015 Retrait Espèce 10319261               859 427 880
19/08/2015 Retrait Espèce 10319265               856 863 623
20/08/2015 Retrait Espèce 10319177               290 619 305
20/08/2015 Retrait Espèce 10319166               245 000 000
21/08/2015 TOPAZ               107 000 000
21/08/2015 LSI Consulting               134 831 500
21/08/2015 OGUIFOK SECURITE               123 600 000
21/08/2016 Retrait Espèce 10319370               238 457 644
21/08/2015 TOTAL GUINEE               191 784 500
26/08/2015 Présentation débit Société ALMACO               121 891 913
31/08/2015 Virement Reçu SEG (Paiement Etat)               300 000 000
31/08/2015 Virement Reçu SEG (Paiement Etat)               200 000 000
06/11/2015 Ordre virement N° 424 SETA GUIN               211 950 000
06/11/2016 Ordre de virement 0426               204 350 000
12/11/2015 Ordre virement N° 0468 (ECOBANK)                 80 137 500
12/11/2015 Ordre de virement N° 0253             1 197 000 000
08/12/2015 Ordre virement N°0513 ECOBANK               232 436 400
21/01/2016 Ordre virement (ECOBANK) N°0044               300 000 000
04/02/2016 Retrait Espèce               900 999 500
04/02/2016 Retrait Espèce               850 433 400
05/02/2016 Retrait Espèce 10336571               261 575 374
09/02/2016 Retrait Espèce 10336594               281 685 000
23/02/2016 Retrait Espèce 10336624               850 970 800
23/02/2016 Retrait Espèce 10336622               855 079 000
23/02/2016 Retrait Espèce 10336593               300 000 000
24/02/2016 Retrait Espèce 10336623               519 923 000
10/03/2016 Retrait Espèce 10336731               258 250 000
16/03/2016 Retrait Espèce 10336732               357 116 300
31/03/2016 Retrait Espèce 10336801               850 000 000
31/03/2016 Retrait Espèce 10336810               854 285 000
09/06/2016 Retrait Espèce 10337081               505 970 000
28/06/2016 Retrait Espèce 10337230               500 694 400
01/07/2016 Retrait Espèce 10337231               503 621 100
12/08/2016 Retrait Espèce 10337365               851 770 650
12/08/2016 Retrait Espèce 10337364               851 573 025
16/08/2016 Retrait Espèce 10337398               503 616 000
17/08/2016 Retrait Espèce 10337403               517 345 000
21/09/2016 Retrait Espèce 10337536               624 405 000
22/09/2016 Ordre de Virement (Bino Transport)             1 512 656 120
23/09/2016 Retrait Espèce 10396873               304 171 100
23/09/2016 Retrait Espèce 10396888               314 389 000
23/09/2016 Retrait Espèce 10396885               393 000 000
23/09/2016 Retrait Espèce 10396874               306 488 000
23/09/2016 Retrait Espèce 10396878               306 000 000
26/09/2016 Retrait Espèce 10337345                  38 267 114
09/11/2016 FT/16314/85515 (Bino Transport)             2 037 750 000
TOTAL           26 128 640 906   

 

Au vu ce tableau, on constate une fuite des recettes de la SEG vers ces fournisseurs locaux. En termes de comparaison on se rend compte que les opérations de décaissements de l’exercice 2016 ne sont pas comptabilisées du jour au jour, ce qui est contraire aux principes comptables reposant sur la régularité des opérations. Il est alors impossible pour la SEG de faire des rapprochements des opérations bancaires d’où le risque énorme de double comptabilisation des factures.

Dans les faits, la Compagnie TOTAL qui est le principal fournisseur des produits pétroliers a été mis de côté. Les commandes ont été orientées vers une autre Société dénommé BINOU TRANSPORT appartenant à un certain Monsieur BAH pour leur permettre de faire des décaissements sur la base des factures erronées émises par cette Société de transport BINOU.

En plus les factures des deux Entreprises (Ets Aboubacar CONDE et EGUIMAP) sont toujours payées au nom de leurs Gérants. Le nommé Sékou CONDE à qui appartient la Société EGUIMAP a deux noms (Sékou CONDE et Sékou Sidya CONDE).

 

  • QUELQUES PAIEMENTS DIRECTS

 

Date Nom du Bénéficiaire N° Chèque Montant
10/11/2015 Sékou Sidya CONDE 10325250 850 433 400
05/02/2016 Sékou CONDE 10336594 281 685 000
22/02/2016 Sékou CONDE 10336624 850 970 800
08/06/2016 Sékou CONDE 10337081 505 970 000
Total Sékou CONDE 2 489 059 200
05/02/2016 Aboubacar CONDE 10336593 300 000 000
22/02/2016 Aboubacar CONDE 10336622 855 079 000
30/03/2016 Aboubacar CONDE 10336801 850 000 000
08/03/2016 Aboubacar CONDE 10336732 357 116 300
Total Aboubacar CONDE 2 362 195 300
22/02/2016 Issa DOUMBOUYA 10336623 519 923 000
30/08/2016 Mamady CAMARA 10336810 854 285 000
TOTAL GENERAL 6 225 462 500

Conséquence immédiate, l’Entreprise est obligée de supporter des:

  • Taux d’intérêts (fluctuation)
  • Crédits (difficultés pour les avoirs)
  • Impacts des jours de banques

Recommandations

  • Procéder au remplacement de l’équipe dirigeante actuelle après sept (7) de gestion chaotique;
  • Poursuivre les réformes institutionnelles engagées dans le secteur;
  • Assurer la liquidité de l’Entreprise pour faire face à ses engagements en respectant l’unicité de caisse;
  • Honorer les dettes à court terme par l’orientation des décaissements vers fournisseurs réels;
  • Réduire les couts de services bancaires en améliorant et en maitrisant les recettes;
  • Améliorer le résultat financier;
  • Gérer les risques financiers à court terme en évitant les concours bancaires;
  • Assurer la sécurité des transactions par la mise en  place de procédures internes et l’utilisation des moyens de paiement traditionnels (paiement des factures au nom des Sociétés en chèques barrées et non au nom des personnes physiques).

 

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