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ARCHIVE - Ils ont été outillés sur le recours aux méthodes de régénération et de réutilisation des composantes d'un produit afin d'étendre son cycle de vie. Foto: Moritz Frankenberg/dpa

Agriculture durable: Des entrepreneurs africains formés en économie circulaire

Ils ont été outillés sur le recours aux méthodes de régénération et de réutilisation des composantes d’un produit afin d’étendre son cycle de vie.

 

Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a dispensé, au Bénin, une formation en production intégrée et économie circulaire à 31 jeunes entrepreneurs africains opérant dans les domaines de l’aquaculture et de l’aviculture. Issus des 24 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, les bénéficiaires de la formation ont été outillés durant un mois sur le recours aux méthodes de régénération et de réutilisation des composantes d’un produit afin d’étendre son cycle de vie. Ces méthodes permettent de recréer de la valeur et d’utiliser des matériels et énergies à faible coût et aisément accessibles, a souligné le PNUD.

 

La formation vise à accompagner les entrepreneurs et à optimiser leur apport à la réduction de l’insécurité alimentaire, à l’augmentation des opportunités d’emploi et à la croissance économique durable, a-t-on ajouté. Elle a été dispensée en collaboration avec le Centre agro-écologique de Songhaï, un établissement de formation, production, recherche et développement en agriculture durable, basé au Bénin et reconnu par l’Organisation des Nations unies (ONU) comme un Centre régional d’excellence pour le développement durable.

 

Rien ne se perd, tout se transforme

Cet établissement propose un concept cohérent basé sur des solutions innovantes et potentiellement réformatrices pour l’agriculture, servant de modèle circulaire, a indiqué le PNUD. Il dispose d’une ferme qui fonctionne en totale autonomie et pratique l’agriculture, la pisciculture et l’aviculture, et produit des engrais organiques.

 

Appliquant le principe de « rien ne se perd, (…) tout se transforme » (du célèbre économiste français Antoine Lavoisier), le Centre produit du biogaz à partir des déjections animales et déchets de végétaux, et valorise les « bonnes bactéries » présentes dans le sol pour maximiser la production sans avoir recours aux produits chimiques. « Dans la nature, il n’y a pas de perte, le végétal nourrit l’animal qui nourrit le végétal », affirme le Père Godfrey Nzamujo, fondateur du Centre Songhaï.

 

Avec dpa-news

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