Pour protester contre le second coup de force du colonel Assimi Goïta de fin mai dernier, la France avait suspendu ses opérations avec l’armée malienne. Vendredi soir, elle a décidé de lever la mesure. La coopération entre les deux armées redémarre. Bamako en a été informé.
Récemment, le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, a reçu à Bamako une délégation française composée notamment de Franck Paris, le conseiller Afrique de l’Élysée ainsi que l’amiral Jean-Philippe Roland, chef d’État-major particulier du président français Emmanuel Macron.
Si la coopération militaire entre les deux armées reprend plutôt rapidement, c’est aussi grâce à l’intervention des autres pays membres du G5 Sahel. Le Mali, dans le dispositif de lutte contre le terrorisme, occupe une place importante et il fallait un retour à la normale pour que les opérations militaires conjointes – qui affichent des résultats – redémarrent.
Plusieurs experts interrogés ajoutent que Bamako avait besoin de cette reprise des opérations conjointes mais Paris aussi. D’après nos informations, dès cette semaine, militaires maliens et français devraient recommencer à traquer ensemble, sur le terrain, les jihadistes.
Avec RFI