Les services spéciaux du secrétariat général à la présidence chargé de lutte contre la drogue, des crimes organisés et la répression des délits économiques et financiers ont présenté à la presse ce mardi 16 janvier à Conakry, une dame tradipraticienne qui donne la fausse grossesse aux femmes en situation de stérilité.
De nos jours la préoccupation majeure des femmes est d’avoir un enfant. La plupart de ces femmes, après avoir mené des consultations dans les structures sanitaires sans issue. Elles sont nombreuses à consulter les guérisseurs ou guérisseuses traditionnelles. Une dame guérisseuse du nom de N’Nafanta, une femme très renommée domiciliée au quartier Dabompa dans la commune de Matoto, a rassuré ces pauvres femmes qu’elle pouvait leur aider à tomber en grossesse et accoucher des enfants.
Cette femme tradi- praticienne, donne des produits traditionnels aux femmes à base de la poudre des femmes, chose qui toujours occasionné des ballonnements de ventres avec l’arrêt de menstrues des femmes qu’elles supposent comme grossesse. Ces grossesses allant de 6 à 18 mois sans accouchement. Les grossesses qui ne sont pas certifiées par les hôpitaux, voilà ce qui a conduit son arrestation par les services spéciaux du Colonel Moussa Tiégboro, secrétaire général à la présidence chargé de lutte contre la drogue, des crimes organisés et la répression des délits économiques et financiers
Le commissaire Traoré, agent au niveau de l’antidrogue, donne les détails : « Elle se dit capable d’aider les femmes stériles à avoir des enfants par des médicaments qu’elle a hérité de sa belle-mère, il y a de cela 20 ans. Elle dispose de ce fait de plusieurs médicaments qu’elle revend aux femmes stériles contre un paiement de 300 000 Fg (trois cent mille francs guinéens) par personne, 10 000 Fg (dix mille francs guinéens) à chaque consultation, un coq et un complet de 3 pagnes pour soigner leur stérilité tout en leur interdisant de se faire consulter par un médecin sauf par son complice, Étienne Goumou » explique-t-il .
De son côté, le Dr Mamadouba fougue Camara, chef de service de santé et prévention antidrogue, précisé: « Toutes les femmes qui ont été voir N’na Fanta Camara après échographie, souffrent toutes d’une métrorragie ou saignement intense, des vomissements intenses, un ballonnement abdominal, besoin élevé de boire de l’eau, augmentation de l’appétit, prise du poids. Des facteurs qui peuvent entrainer la mort », a-t-il précisé.
Âgée de 40 ans, l’accusée, N’na Fanta Camara, sage-femme de son état est mariée et mère de 5 enfants. Les services spéciaux indiquent qu’elle a abusé de la confiance de ses clientes.
Dans son intervention, colonel Moussa Tiégboro Camara, a fait savoir que cette dame représente un danger permanent.
« Aujourd’hui c’est un soulagement, N’Nafanta comme tout le monde le sait faisait un empoisonnement, l’escroquerie, l’administration nuisible à nos femmes. »
La rédaction