Afrique : Plans pour des emplois décents dans l’économie culturelle

Ces plans ont été mis en place lors d’un atelier « régional » organisé, du 31 mars au 3 avril à Johannesburg en Afrique du Sud, par l’Organisation internationale du travail (OIT) en collaboration avec l’Union africaine (UA). L’atelier a rassemblé des représentants des gouvernements, des syndicats sectoriels et des organisations d’employeurs du secteur de la culture et de l’économie créative « de toute l’Afrique », a indiqué l’OIT.

Il a porté sur des thèmes comme le dialogue social efficace, les stratégies de transition juste, la conception de politiques sensibles au genre, l’impact de la numérisation, l’environnement propice au développement des entreprises et le passage de l’informalité à la formalité, a-t-on ajouté.

L’atelier a souligné la nécessité d’un dialogue social plus fort et de politiques axées sur le développement qui facilitent les activités productives, créent des emplois décents, encouragent l’esprit d’entreprise et stimulent la créativité et l’innovation.

La rencontre a débouché sur l’élaboration de feuilles de route nationales « spécifiques à chaque pays », assorties d’échéances et de responsabilités claires pour les parties prenantes. Ces plans guideront les actions futures, mobiliseront les ressources et contribueront à transformer la culture et l’économie créative de l’Afrique en moteurs de la croissance inclusive et de l’emploi décent, a-t-on affirmé.

L’ECC africaine fait référence à des activités, des biens et des services inspirés des traditions, des rituels, du patrimoine, des expressions artistiques et créatives ainsi que de la technologie, qui visent à promouvoir la croissance économique, l’inclusion sociale et le développement humain, d’après l’OIT.

La majeure partie des activités des ECC des différents pays africains se déroule dans le cadre de l’économie informelle, avec une prédominance de microentreprises et de petites entreprises marquées par des conditions de travail précaires, dénuées de protection sociale, selon une étude de l’OIT, intitulée « Promouvoir le travail décent dans l’économie culturelle et créative africaine ».