Ibrahima Chérif Bah a également été condamné mardi 6 mai à une amende 5 milliards de francs guinéens par la Cour de répression des infractions économiques et financières.
Au terme de cinq mois d’audience, la Crief a eu la main lourde. La cour a condamné Ibrahima Chérif Bah à cinq ans de prison ferme, une amende de 5 milliards de francs guinéens (soit 500 000 euros) et la confiscation de ses biens.
Il faut dire que les charges pesant contre l’ex-patron de la Banque centrale guinéenne et ancien vice-président du parti d’opposition UFDG étaient tout aussi lourdes : Ibrahima Chérif Bah devait répondre des accusations de détournement de deniers publics, corruption, enrichissement illicite, abus de confiance et blanchiment de capitaux. Le tout portant sur un préjudice présumé de 10,5 millions de dollars (environ 9,3 millions d’euros) pour l’État guinéen.
Ibrahima Chérif Bah a été jugé et condamné par contumace, l’ex-patron de la Banque centrale étant en exil depuis l’arrivée de Mamadi Doumboya au pouvoir. À l’issue de ce procès, un mandat d’arrêt a été délivré contre lui par la justice guinéenne.
Avec RFI