Déjà actif depuis 2019 dans la Communauté de développement de l’Afrique australe et la Communauté de l’Afrique de l’Est, le programme EELA, élargi à la CEDEAO, introduit un spectre plus large d’interventions en matière d’efficacité énergétique, a indiqué l’ONUDI.
Le programme « promet des impacts transformateurs à la fois au niveau régional et au niveau national ». Il met l’accent sur une action harmonisée à travers les cadres continentaux, régionaux et nationaux, en tirant parti de l’énergie durable en tant que moteur de la croissance et de l’action climatique.
Lors du lancement à Vienne, le directeur général de l’ONUDI, Gerd Müller, a souligné que de nombreux équipements industriels en Afrique étaient inefficaces et obsolètes, ce qui entraînait un gaspillage d’énergie, des coûts élevés et freinait la compétitivité. Il a estimé que l’efficacité énergétique était donc essentielle.
L’ambassadrice de Suède, Annika Lisa Markovic, a affirmé que son pays s’engageait à faire progresser l’efficacité énergétique en Afrique à travers un programme audacieux et transformateur. Celui-ci vise à stimuler une croissance durable en misant sur des partenariats et de l’accès des industries africaines à des solutions technologiques avancées.
Depuis son lancement en 2019, le programme visait à favoriser la transformation du marché vers des appareils performants, abordables et économes en énergie, d’augmenter les investissements en matière d’efficacité énergétique dans le secteur industriel et de promouvoir des chaînes de valeur locales durables.