L’initiative est portée par l’Alliance des dirigeants africains contre le paludisme (ALMA), une coalition novatrice de 55 chefs d’État et de gouvernement africains œuvrant à éliminer le paludisme d’ici 2030. Elle est mise en œuvre par les « Corps des jeunes pour la lutte contre le paludisme », des organisations à but non lucratif créés par l’ALMA et opérant dans les six pays concernés.
L’objectif est d’outiller notamment des jeunes femmes en compétences requises pour mener des actions de responsabilisation et de plaidoyer afin de soutenir l’élimination du paludisme et l’équité en matière de santé, a indiqué l’ALMA.
Des conseils techniques, une formation et des opportunités de mentorat seront fournis aux Corps nationaux de jeunes afin de leur permettre de mener un dialogue avec la communauté, d’identifier les obstacles à la santé liés au genre et de plaider pour des changements de politique et de programmation aux niveaux local et national, a indiqué l’ALMA.
L’initiative est financée par le « Fonds pour l’égalité des sexes », un mécanisme créé par le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, en partenariat avec deux multinationales pharmaceutiques britanniques, GSK et ViiV Healthcare.
Reconnaissant le rôle essentiel de la parité dans l’éradication du VIH, de la tuberculose et du paludisme, le Fonds pour l’égalité des sexes contribue à accélérer les progrès grâce à des investissements ciblés dans l’engagement communautaire, le leadership local et l’autonomisation, en particulier des femmes et des filles.
Le paludisme est une maladie infectieuse potentiellement mortelle causée par des parasites que transmettent les piqûres de moustiques anophèles femelles infectées. Elle constitue un problème majeur de santé publique en Afrique subsaharienne.
Avec dpa-news