« Nous avons jusqu’à présent récupéré et détruit 252 596 munitions de différents calibres. Nos troupes ont neutralisé 13 543 terroristes », a déclaré le responsable, cité par un média gouvernemental. En outre, plus de 124 400 membres de Boko Haram et de son groupe dissident, l’État islamique en Afrique de l’Ouest, ainsi que leurs familles, se sont rendus aux autorités nigérianes, a-t-il ajouté. Ces personnes, a-t-il précisé, participent actuellement au programme gouvernemental de déradicalisation et de réintégration dans le cadre de leur réhabilitation.
Les attaques terroristes perpétrées au Nigeria en 2024 ont fait 565 morts, dont 62 pour cent sont des civils, une augmentation « significative » par rapport aux 21 pour cent en 2023, selon l’édition 2025 de l’Indice mondial du terrorisme (IMT) qui couvre l’année 2024. Près de 60 pour cent de tous les décès liés au terrorisme dans le pays en 2024 ont été attribués à Boko Haram et à l’EIAO, d’après la même source.
Les conflits territoriaux et les affrontements entre factions au sein et entre Boko Haram et l’EIAO continuent de façonner le paysage sécuritaire du Nigéria, a-t-on fait remarquer. Le pays est également confronté à d’importants défis économiques qui ont alimenté les troubles sociaux, et affaibli la gouvernance, conditions qui facilitent souvent le recrutement de terroristes et intensifient l’activité militante, a-t-on rappelé.