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ARCHIVE - Cet événement se tiendra à Luanda, la capitale de l'Angola. Photo: Kristin Palitza/dpa

Investissements: Sommet africain sur le financement des infrastructures

L’Afrique est confrontée à un déficit annuel de financement des infrastructures dépassant les 100 milliards de dollars.

Un Sommet africain sur le financement des infrastructures dans les secteurs du transport, de l’énergie, du numérique et de l’eau, se tiendra les 23 et 24 octobre 2025 en Angola qui assure actuellement la présidence tournante de l’Union africaine (UA).

Cet événement qui rassemblera des dirigeants africains, des institutions financières internationales, des investisseurs et des représentants du secteur privé, entre autres, est organisé par l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD), l’organe technique de mise en œuvre de l’Agenda 2063, la stratégie de l’UA pour le développement de l’Afrique d’ici à 2063.

Il est convoqué par le président angolais João Manuel Gonçalves Lourenço qui assure, durant la période entre février 2025 et février 2026, la présidence tournante de l’UA, a indiqué l’AUDA-NEPAD.

Le Sommet présentera des projets verts prêts à être investis dans les secteurs du transport, de l’énergie, du numérique et de l’eau, a-t-on ajouté. L’objectif est de mobiliser des investissements et des partenariats pour la mise en œuvre de ces projets. Une attention particulière sera portée aux mécanismes de financement innovants, notamment le financement mixte, les obligations de projet et les outils d’atténuation des risques.

En tant que président en exercice de l’UA, le président angolais João Manuel Gonçalves Lourenço a placé le financement des infrastructures au cœur de son programme continental, a-t-on rappelé. « Les infrastructures sont l’un des piliers essentiels de l’Agenda 2063 de l’Union africaine. Nous devons mobiliser toutes les ressources financières disponibles pour atteindre nos objectifs, des routes et des voies ferrées aux ports, en passant par les lignes électriques et les réseaux numériques », a-t-il déclaré en mars dernier.

L’Afrique est confrontée à un déficit annuel de financement des infrastructures dépassant les 100 milliards de dollars, selon l’UA.

 

Avec dpa-news

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