Cette initiative cible spécifiquement des jeunes touchés par la pauvreté, la toxicomanie et la marginalisation, a rapporté l’Agence de presse de Sierra Leone (SLENA), un média gouvernemental. « Ce partenariat est une réponse directe à la crise à laquelle sont confrontés de nombreux jeunes aujourd’hui, en particulier ceux touchés par le fléau croissant de la drogue kush », a déclaré le ministre de la Jeunesse, Ibrahim Sannoh.
La collaboration avec la MMTU vise à offrir à ces jeunes une seconde chance dans la vie, a-t-il souligné, cité par la SLENA. L’objectif est de doter ceux-ci en compétences pratiques et adaptées au marché du travail, favorisant ainsi leur indépendance économique et leur résilience.
Les formations proposées portent sur des domaines comme la pâtisserie et la restauration, la plomberie, les systèmes CVC (chauffage, ventilation et climatisation), le graphisme, la technologie automobile, la coiffure, la réfrigération et le refroidissement.
Le ministre de la Jeunesse a récemment visité des communautés aux prises avec les effets dévastateurs du kush, une drogue synthétique bon marché. En Sierra Leone, la toxicomanie constitue une préoccupation majeure, au point que le gouvernement a proclamé en avril 2024 une urgence nationale face à la crise liée au kush.
Très addictive, cette drogue composée de substances chimiques puissantes a des effets physiques et psychiques dévastateurs. Le kush est principalement fabriqué localement dans des laboratoires clandestins à partir de substances acheminées de Chine et du Royaume-Uni, notamment par des réseaux criminels. Apparue en Sierra Leone, cette drogue s’est rapidement répandue au Liberia, en Guinée, en Gambie, en Guinée-Bissau et au Sénégal.
Avec dpa-news
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