L’appel a été lancé par le secrétaire général de la ZLECAf, Wamkele Mene, lors d’un événement économique à Abuja. Il a insisté sur la nécessité de démanteler les barrières numériques qui freinent le commerce intra-africain et l’intégration économique régionale.
La ZLECAf propose un passeport numérique panafricain, inspiré du modèle indien. Cette plateforme d’identité de transaction est conçue pour les micro-entreprises et le secteur informel, leur permettant d’ouvrir des comptes bancaires, d’accéder au crédit et de commercer plus facilement au-delà des frontières.
Cet appel s’inscrit dans le cadre du Protocole sur le commerce numérique, adopté en février 2024. Ce texte fournit le premier cadre règlementaire continental pour le commerce en ligne, cherchant à harmoniser les règles et à lever les obstacles structurels qui limitent l’intégration économique numérique africaine.
Le Protocole répond directement à ces défis. Son article 14 promeut des systèmes d’identité numériques interopérables par reconnaissance mutuelle, tandis que l’article 15 soutient des systèmes de paiement transfrontaliers efficaces comme le Pan-African Payment and Settlement System (PAPSS) pour fluidifier les transactions.
L’ambition ne date pas d’hier. Dès 2018, la Commission de l’Union africaine et la Commission économique pour l’Afrique de l’ONU ont posé les premiers jalons pour la création d’un centre d’excellence dédié à l’identité numérique, chargé d’apporter une expertise technique et de définir les normes continentales indispensables requises.
Plus récemment, en mai, le Centre du commerce international a organisé des sessions de formation en Zambie pour aider les petites entreprises à se familiariser avec le protocole numérique, afin que les principaux acteurs de l’économie africaine puissent pleinement en tirer profit.
Avec dpa-news
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