Africa CDC souligne un alignement avec les règles financières de l’UA, la nomination d’experts de haut niveau et la création d’un Bureau de contrôle interne. Les réformes incluent aussi l’adoption de politiques en matière d’environnement, de société et de gouvernance, la gestion des risques et la lutte contre la fraude. Soutenues par des audits indépendants, ces réformes ont éprouvé les systèmes d’Africa CDC et transformé l’institution. De dépendante de partenaires d’exécution, elle est devenue une agence continentale capable de recevoir et de gérer directement les financements avec « responsabilité et transparence ». Selon elle, l’approbation britannique s’ajoute à la confiance déjà exprimée par les États de l’UA et d’autres partenaires mondiaux de la santé, dont la Banque mondiale, Gavi, et l’Union européenne. Ces institutions lui ont confié la gestion financière directe de programmes majeurs.
Avec l’accès à des financements directs, sans passer par des intermédiaires, Africa CDC assure que les ressources parviennent rapidement, de manière transparente et efficace, « directement là où elles sont le plus nécessaires : les États membres et leurs communautés ». « Ce jalon n’est pas seulement une reconnaissance des vastes réformes que nous avons entreprises », a déclaré le directeur général d’Africa CDC, Jean Kaseya. Il la place comme un gestionnaire de ressources compétent et responsable pour la sécurité sanitaire de l’Afrique, a-t-il souligné.
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