Ce partenariat « stratégique » vise, selon la CEDEAO, « à développer conjointement des outils numériques pour la prévision des sécheresses et des inondations, à promouvoir l’échange de connaissances et de données par le biais de plateformes régionales, et à soutenir la conservation de la biodiversité et la résilience des systèmes agroalimentaires ». La collaboration entre le CGRE et l’IWMI « renforcera de manière significative la sécurité de l’eau, la résilience climatique et l’innovation politique à travers l’Afrique de l’Ouest », a-t-on affirmé.
En Afrique, qui compte 1,5 milliard d’habitants, un tiers de la population vit dans des régions qui dépendent de ressources en eau partagées entre plusieurs pays. Les pressions croissantes qui pèsent sur ces ressources sont aggravées par le changement climatique et l’explosion démographiques. En effet, le continent détient le taux de croissance le plus rapide au monde et sa population devrait augmenter pour atteindre environ 2,5 milliards de personnes à l’horizon 2050.
Avec dpa-news