Cette initiative, baptisée Clean Air Awareness, est menée par l’organisation philanthropique britannique Clean Air Fund en partenariat avec des organisations locales, comme l’Agence de protection de l’environnement et Ghana Health Services, avec le soutien de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
La campagne vise à sensibiliser les passagers aux sources et aux effets néfastes de la pollution de l’air — comme les émissions des véhicules, les feux à ciel ouvert ou les activités industrielles — et à encourager les changements de comportement qui contribuent à améliorer la qualité de l’air.
Des vidéos animées sur la qualité de l’air sont diffusées dans les bus interurbains. Conçues pour être accessibles et engageantes, elles ont été produites en huit langues locales — sur les quelque 80 parlées au Ghana — afin de toucher un large public et de maximiser l’effet.
« Nous pensons que l’éducation est essentielle. Si chaque passager apprend quelque chose sur la protection de l’air que nous respirons, nous ferons des progrès significatifs », a déclaré Desmond Appiah, responsable national du Clean Air Fund lors du lancement de l’initiative.
La pollution de l’air est l’une des principales menaces sanitaires au Ghana. Selon l’OMS, près de 28 000 décès prématurés y sont liés chaque année, en raison de maladies cardiovasculaires, d’accidents vasculaires cérébraux, d’infections respiratoires et de crises d’asthme causés par une mauvaise qualité de l’air.
La capitale ghanéenne est l’une des villes les plus polluées au monde, notamment en raison de l’Harmattan, un vent qui transporte des particules fines du désert du Sahara, exacerbées par les émissions des véhicules, des industries et des décharges comme celle d’Agbogbloshie.
Avec dpa-news
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