Ainsi, la première puissance économique européenne en termes de PIB, a fourni sa juste part des 100 milliards de dollars par an promis par les pays industrialisés pour aider les pays du Sud à lutter contre le réchauffement climatique, a-t-on fait remarquer. Elle a également atteint l’objectif internationalement fixé de mettre à disposition au moins six milliards d’euros de fonds budgétaires par an pour le financement climatique international, contre 5,7 milliards d’euros en 2023, a-t-on rappelé. En 2024, environ 80 pour cent des financements climatiques allemand issus du budget fédéral, soit 4,88 milliards d’euros, ont été alloués à la coopération bilatérale. Avec 1,7 milliard d’euros, l’Afrique a attiré la majorité de ces fonds.
« Le changement climatique nous concerne tous »
Les 20 pour cent restants (1,24 milliard d’euros) ont été consacrés à l’engagement multilatéral du gouvernement fédéral. Les fonds climatiques allemands sont destinés, entre autres, à des projets d’énergies renouvelables, d’agriculture durable et climato-résiliente, de préparation aux sécheresses et inondations récurrentes et de protection de la biodiversité (forêts, tourbières, mers et autres écosystèmes).
« L’Allemagne se tient aux côtés du sud global même en période difficile. Le changement climatique nous concerne tous. Il ne connaît pas de frontières. C’est pourquoi nous devons investir ensemble dans la protection du climat, partout dans le monde, aussi bien avec des fonds publics que privés. L’Allemagne a franchi une étape décisive avec une nouvelle somme record. Car protéger le climat, c’est garantir l’avenir, la stabilité économique et la paix (…) », a déclaré la ministre fédérale allemande de la Coopération économique et du développement, Reem Alabali Radovan.
Avec dpa-news
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