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Depuis l’augmentation du prix du carburant à la pompe, les femmes vendeuses des produits aloétiques se sentent menacées par cette crise affecte leurs activités.
D’après notre constat sur le terrain, ces braves femmes qui pratiquent ces activités payent doublement le prix du transport habituel depuis la hausse du prix du carburant et elles sont exposées à des pertes.
Selon Mariam Bangoura vendeuse du piment au marché Matoto avant cette crise la mesure de piment coutait 2 000 GNF, mais depuis l’augmentation du prix du carburant, elle est vendue aujourd’hui entre 6500 et 7000 GNF par les commerçantes qui emportent de Kindia.
« On ne peut ni garder, ni vendre nos produits pendant cette période de crise sociale. C’est une perte pour nous, et cela n’encourage pas à diminuer pour les clients qui achètent », explique
Par ailleurs, c’est le même message qui est prodigué par les autres vendeuses de produits aloétiques dans les marchés de la capitale guinéenne.
Pour équilibrer notre information, notre reporter sur le terrain a cherché à joindre le directeur national de l’agriculture mais en vain.
Ibra Camara
