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Conakry : la problématique de la sécurité alimentaire est encore d’actualité

Les aliments vendus aux coins de rue à Conakry, sont exposés au gré de la poussière sans aucune mesure d’hygiène. Les femmes, la plupart, font fi de la bonne pratique sous l’œil indifférent des services de contrôle de qualité. C’est le constat fait par l’AGP, au moment où la population redoute une menace de la fièvre Lassa détectée par les autorités du Ministère de la santé.

Au moment où le ministère de la santé s’inquiète face à une menace de la fièvre Lassa, que faisons-nous de la sécurité alimentaire dans notre capitale ? Une question anodine certes, au regard de l’inconscience ou de l’ignorance de certains citoyens, quant au manque du respect minimum à apporter à la gestion des aliments que nous consommons tous les jours.

Au premier degré de responsabilité, le doigt accusateur est pointé sur les services compétents et toutes les autres instances de normalisation de la sécurité alimentaire. La Direction du contrôle de qualité, le service chargé de la salubrité, le gouvernorat, les mairies voire, les administrateurs de marché et les chefs de quartier, pour ne citer que ceux là.

Pour ne pas trop s’attarder sur le cas des produits de consommation importés (catégorie des aliments laitiers, végétaux, de base animale ou de boisson), il est à constater que les aliments locaux, faits sur place, manquent des moindres normes d’hygiène dans nos rues. La raison est bien simple, aucune mesure de bonne pratique n’est imposée au secteur informel par les autorités du pays. Cette indifférence, presque coupable, représente un danger pour la santé de la population, parce que comportant des risques élevés de contamination.

A titre d’exemple, le pain et les grillades (poissons, bananes, galettes…) exposés pour la vente à chaque coin de rues, sont sans aucune protection, en plastiques étanches ou en vitrines appropriées comme dans les autres pays. Une bonne quantité de poussière, soulevée par les véhicules et le vent naturel, se répand sur ces aliments qu’on ne peut pas laver avant leur consommation. Ce qui veut dire, qu’une contrainte de bonne conduite devrait être imposée à ces vendeurs (ses), afin qu’ils /(les) fassent un peu d’effort dans le cadre de la protection alimentaire au quotidien.

De sources informées, beaucoup de maladies virales sont liées à la pollution de l’atmosphère et d’autres saletés qui polluent l’environnement.

D’ailleurs, bien des personnes souffrent souvent de l’hépatite ou de la fièvre typhoïde sans savoir la cause de leur maladie.

Il revient donc aux spécialistes et aux décideurs, en ces périodes sensibles, de faire plus de pédagogie, pour un changement de comportement. A défaut, imposer des sanctions correctives pour mettre la vie des consommateurs à l’abri des dangers liés à la mauvaise alimentation.

 

 

Alpha Kabinet Doumbouya

 

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