Ces poubelles ont des couleurs différentes selon le type de déchets, les vertes étant destinées aux biodégradables, les bleues aux recyclables tels que le plastique et les papiers, tandis que les grises sont destinées aux appareils électroniques, a rapporté le quotidien rwandais « The New Times ».
Ce projet pilote, mis en œuvre sur quatre marchés publics et le village modèle de Karama, comprend cinq stations de collecte de déchets alimentées par l’énergie solaire et surveillées par des caméras à des fins de sécurité. Représentant un investissement de 100.000 dollars, il a été lancé le 2 novembre 2021 par la ville de Kigali, le ministère rwandais des TIC et de l’Innovation (MINICT) et l’Autorité Rwandaise de la Société de l’Information (RISA) en partenariat avec « Smart Africa », alliance de 30 ministères africains chargés du numérique, et l’Agence Norvégienne de Développement (NORAD).
« La gestion intelligente des déchets est une priorité pour nos villes en expansion et ce projet pilote sera le premier avant que nous n’étendions cette initiative à toute l’Afrique dans le cadre de l’Alliance Smart Africa », a déclaré le directeur général du secrétariat de Smart Africa, Lacina Koné.
Selon le maire de Kigali, Pudence Rubingisa, le projet vient à point nommé en raison de l’augmentation rapide de la population de la ville qui devrait doubler dans les 30 prochaines années, « ce qui nous oblige à gérer et traiter efficacement les déchets en utilisant des technologies intelligentes dans les lieux publics accueillant de nombreuses personnes tels que les écoles, les hôpitaux et les marchés ».
La ville de Kigali (1,3 million d’habitants) produit environ 800 tonnes de déchets solides par jour dont la majorité est composée de déchets organiques, selon des données de l’Alliance Mondiale contre le Changement Climatique (GCCA), publiées en mars 2021. Tous les déchets collectés sont déchargés à Nduba comme site de décharge de la Ville.
Avec dpa-news