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POLYCOPIÉ - L'amélioration de la gestion durable des pêches et le développement de l'aquaculture, en Afrique, a fait l'objet d'un atelier de formation organisé du 9 au 12 novembre à Zanzibar, en Tanzanie, au profit d'une trentaine de journalistes. Foto: NEPAD/BIRA

Médias: À Zanzibar, des journalistes africains formés sur la pêche durable

L’atelier de formation s’inscrit dans le cadre du projet lancé par l’Union africaine (UA) et financé par l’Union européenne (UE).

L’amélioration de la gestion durable des pêches et le développement de l’aquaculture en Afrique a fait l’objet d’un atelier de formation organisé du 9 au 12 novembre à Zanzibar, en Tanzanie, au profit d’une trentaine de journalistes représentant les différentes régions du continent. Initié par l’Agence du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD) et le Bureau interafricain des Ressources Animales (BIRA), deux structures relevant de l’Union africaine (UA), cet atelier a pour objectif de renforcer le rôle des médias dans la sensibilisation à l’importance de la gestion durable des ressources halieutiques en Afrique.Ce workshop s’inscrit dans le cadre du projet de gouvernance des pêches « FishGov 2 », lancé par l’UA en janvier 2021. Financé par l’Union européenne (UE), « FishGov 2 » répond au « Cadre politique et stratégie de réforme de la pêche et de l’aquaculture en Afrique » (PFRS), adopté par les gouvernements et les chefs d’Etats africains en 2014 à Addis-Abeba, capitale de l’Éthiopie.

Selon Clement Adjorlolo, coordinateur du projet « FishGov 2 », le secteur de l’économie bleue regorge d’énormes potentialités en Afrique, en matière de création de richesses et d’employabilité, soulignant que ce secteur génère aujourd’hui une valeur de 296 milliards USD et 49 millions d’emplois. Cependant, a-t-il dit, ce secteur fait face à nombreux défis comme la pêche illégale et les changements climatiques qui entrainent l’épuisement des ressources, outre des problèmes de gouvernance, d’où l’importance d’inciter davantage les médias à sensibiliser autour de la gestion durable de ce secteur.

Pour sa part, Hellen Moepi, chargée des pêches au BIRA, a indiqué que le projet « FishGov 2 » ambitionne à terme de renforcer la contribution du secteur des pêches et de l’aquaculture à la réalisation des objectifs de l’Agenda 2063 de l’UA, notamment en matière d’amélioration de sécurité alimentaire et des moyens de subsistance. Il s’agit aussi, selon elle, de faire en sorte de renforcer la représentation de l’Afrique aux forums internationaux sur la pêche et l’aquaculture, et de l’aider à adapter et mettre en œuvre efficacement les instruments mondiaux.

Lors de l’ouverture de cet atelier, le secrétaire principal du ministère tanzanien du Commerce et du Développement industriel, Islam Seif, a formulé le souhait que l’UA puisse jouer un rôle de « catalyseur » afin de transformer le secteur halieutique dans la région et ainsi contribuer à améliorer les conditions de vie des pêcheurs et des populations. « FishGov 2 » s’inscrit dans la continuité du projet « FishGov 1 » qui a été mené entre 2014 à 2018.

 

Avec dpa-news

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