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POLYCOPIÉ - La Banque européenne d'investissement (BEI) est le bras financier de l'Union européenne (UE). Foto: BEI

Covid-19 : Les banques africaines ont fait preuve de résilience

L’enquête de la BEI porte sur le financement des entreprises et les possibilités de financement climatique et de transformation numérique.

Les banques africaines subsahariennes ont fait preuve de « résilience » face à la pandémie Covid-19, selon une étude de la Banque européenne d’investissement (BEI), bras financier de l’Union européenne (UE). Intitulée « La finance au service de l’Afrique », cette étude « inédite » s’appuie sur une enquête auprès de 78 grandes banques et institutions de financement d’Afrique subsaharienne, a indiqué la BEI, le 18 novembre.

Elle a qualifié la « résilience » des banques africaines de « remarquable » pour avoir évité une crise de liquidité. Ces institutions financières ont également tiré parti du numérique, développé la finance verte, tenu compte des risques climatiques dans leur activité, et dédié des effectifs au financement des énergies renouvelables, a-t-on souligné. Les banques subsahariennes « élargissent désormais leur offre numérique », et cette tendance, « accélérée par la pandémie », est « appelée, selon les banques, à se pérenniser », a-t-on noté.

Toutefois, le financement du secteur privé risque de connaître une reprise lente, les petites entreprises et les micro-entrepreneurs pouvant être particulièrement pénalisés, a-t-on poursuivi. En outre, « les investissements futurs des entreprises sont menacés par la baisse de la demande et de la qualité des actifs », a-t-on prévenu.

Pour « plus de 20 pour cent des banques, la première source d’inquiétude est le recul de la demande de financements et l’augmentation des risques liés aux prêts futurs », a-t-on ajouté. De plus, les banques africaines « reconnaissent les risques du dérèglement climatique et les possibilités que présente le financement climatique ». Elles sont « de plus en plus conscientes de la nécessité de faire face aux risques que représente le dérèglement climatique et commencent à tirer parti des possibilités qu’offre la finance verte », a-t-on relevé.

Parmi les banques interrogées, 54 pour cent considèrent déjà le climat comme un enjeu stratégique, et un peu plus de 40 pour cent ont du personnel travaillant sur les perspectives liées au climat. D’autres institutions financières, notamment dans les secteurs de la microfinance, du capital privé et de l’assurance, comblent également les lacunes du marché de la finance verte.

 

Avec dpa-news

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