La Coalition Union des partis politiques ( UPP) a remis ce jeudi 10 mars un document de plaidoyers au président du Conseil national de la transition(CNT), docteur Dansa Kourouma.
Selon lIbrahima Tenemba Kourouma, président du parti Guinée Unie pour l’Intégrité et le Développement (GUIDE) et Secrétaire Permanent de la plateforme Union des Partis Politiques (UPP) , c’est un document pour solliciter une augmentation des membres du CNT.
À l’analyse de cette liste de 81 membres composants le Conseil National de la Transition, soutient M.Kourouma «Nous constatons les représentations en pourcentage ci dessous : Les partis politiques 15 % soit 18%; les organisations de la Société Civile 57 représentants, soit 70%; les forces de défense et de sécurité, 9 représentants, soit 10%.
Nous tenons à attirer votre attention que les faîtières des centrales syndicales, les organisations patronales, les organisations patronales organisations de défense des droits de l’homme, les organisations culturelles, les confessions religieuses, le secteur informel et métiers, les organisations paysannes, les sages des régions, les personnes vivantes avec le handicap , les organisations de presse et les personnes ressources forment ce qu’on appelle la société civile, dans le vrai sens du terme.
Or, le rôle fondamental de la société civile dans un État de démocratie pluraliste, consiste à l’interpellation, à l’alerte, à la proposition et à la veille. Elle n’a aucunement le rôle de se substituer aux prérogatives dévolues aux partis politiques légalement constitué.
En effet, c’est à nous, partis politiques, qu’il revient de faire la politique, de discuter de la politique, de représenter le peuple au parlement, de concourir à la magistrature suprême du pays. Est-il besoin de rappeler, entre autres, qu’une transition est purement politique. Nous sommes profondément préoccupés du faible taux de 18% de représentation des partis politiques contre 70% de la société civile dans le CNT, en dépit du fait que nous soyons les acteurs incontournables de cette transition politique », a expliqué le secrétaire permenant de l’UPP.
Au regard de tout ce qui précède, a-t-il ajouté, sollicitons respectueusement auprès de l’autorité que le nombre des conseillers nationaux de transition soit rehaussé à 114 membres en lieu et place des 82 membres déjà enregistrés.« Il convient de rappeler que les dispositions du titre 4 de la charte de la transition, portant sur la révision de la charte. Il ne serait donc pas illégal de changer l’effectif des 82 membres à 114, dès lors qu’on est passé déjà de 81 à 82 membres.
Enfin, nous sollicitons les trente deux places supplémentaires reviennent aux partis politiques légalement constitués », a formulé Ibrahima Kourouma.
Ahmed Diallo pour Guineequotidien .com