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En prélude de la participation de la Guinée dans le tournoi continental de Boxe qui est prévu à Maputo, Mozambique et dans le souci d’avoir des vraies informations sur le comment se porte cette discipline en Guinée, notre reporter a pris langue ce vendredi 5 août avec le président de la Fédération guinéenne de boxe (FEGUIBOXE), Alpha Amadou Baldé.
Au Palais des sports situé dans l’enceinte du stade 28 Septembre, commune de Dixinn, les responsables de la FEGUIBOXE confient qu’ils sont déjà en train de préparer les sportifs guinéens devant prendre part à la compétition africaine prévue du 9 au 18 septembre 2022, à Maputu. «En dépit desdits préparatifs, notre principale priorité reste la qualification aux Jeux olympiques de Paris 2024. Mais d’ici là, nous avons pas mal d’activités que nous sommes en train d’organiser pour mettre les boxeurs au plus haut niveau, notamment le boxing day prévu pour le 27 août 2022. Cela, en prélude de la célébration de la Journée mondiale de boxe», a précisé le président de la FEGUIBOXE.
Parlant du climat actuel qui y règne au sein de la FEGUIBOXE , M.Baldé de noter que le changement est facile dans l’union et il faut faire table rase du passé et réunir tout le monde autour de la boxe guinéenne.« Il est question de la Guinée. Ce n’est pas une question d’égo, ou de personne. Ensemble rien ne sera compliqué. Avec la volonté affichée des autorités actuelles à travers le notamment le ministre de la Jeunesse et des Sports, Béa Diallo qui est d’ailleurs un ancien champion de boxe sans oublier l’accompagnement du Comité national olympique, la Confédération internationale, et l’union aussi autour de la boxe au bénéfique des boxeurs, cela va nous conduire vers le succès forcément», a-t-il expliqué.
Sur le championnat national, il a souligné que la nouvelle équipe dirigeante envisage l’organiser à ciel ouvert afin de pouvoir mobiliser plus de monde et de partenaires, mais à cause de la saison pluvieuse, le projet a été repoussé dans l’intervalle de septembre-octobre.
Concernant le nombre de clubs dont sa fédération regorge, de répondre qu’elle possède 17 clubs et une Ligue. « C’est très regrettable, on n’avait pas pensé auparavant de décentraliser la boxe à l’intérieur du pays, afin de pouvoir développer cette discipline dans les régions », a-t-il précisé.
Aujourd’hui, a-t-il ajouté, la boxe est dans de bonnes mains et y a la volonté manifeste de la restructurer , de vendre son image et de mettre l’intérêt nos athlètes et de la nation devant nos volontés et nos intérêts personnels.
Richard Dassassa Guineequotidien.com
