Guinée Quotidien Bienvenue sur Guineequotidien, notre mission est de vous informer
Le plateau new look de la Radio télévision guinéenne (RTG) fait (quasiment) l’unanimité sur un point : il est magnifique et vient redorer l’image de la TV nationale à travers le décor de son journal télévisé (JT).
Une initiative bien accueillie au sein du public, et qui répond aux ambitions des autorités du ministère de tutelle, et partant de la Transition, de booster le secteur. Notamment à travers une qualification du cadre de travail et des ressources (humaines et autres), ainsi qu’une grille des programmes alléchante.
C’est sans doute la raison pour laquelle le Président de la Transition, le Colonel Mamadi Doumbouya, en dépit d’un calendrier chargé, a tenu à honorer de sa présence l’étrenne de cet espace riche en symboles.
Mais, comme si tout cela était trop beau pour être vrai, l’occasion est saisie par d’aucuns pour décocher des flèches, s’ériger en experts de la communication en pestant contre le changement du logo de la RTG opéré de façon concomitante.
Pour les besoins de la cause, on émet des avis majoritairement profanes, souvent désapprobateurs et de toutes les façons non sollicitées. Singulièrement sur les réseaux sociaux. Mais pas seulement…
Une réaction sur le sujet a laissé perplexe plus d’un. C’est celle du directeur général de la RTG dans un média de la place. Des propos dont on ne doute pas de l’authenticité, malgré les dénégations confusément exprimées par l’intéressé en conseil de cabinet.
Selon cette source, il aurait affirmé que c’est sa « patronne », la ministre Aminata Kaba, qui aurait imposé le nouveau logo sans consulter qui que ce soit de la maison. Une attitude qui l’aurait déçu, et en parlant du nouveau plateau du JT, Fana Soumah s’en laverait les mains : il n’aurait pas été associé à sa réalisation !
Des affirmations qui laissent simplement pantois.
Puisque des sources dignes de foi soutiennent, tant dans les couloirs du ministère de l’Information et de la Communication que sur les hauteurs de Koloma, qu’il a été impliqué du début à la fin du processus. Il aura été associé à toutes les étapes. L’on s’interroge encore en ces lieux sur les motivations profondes de ce dédit. D’autant plus qu’il faisait partie de la délégation qui s’est rendue en Côte d’Ivoire pour discuter avec des partenaires sur le sujet.
Pendant les travaux de montage du nouveau plateau, il était l’une des rares personnes admises dans le studio, qu’il visitait d’ailleurs assidûment. Le logo qu’il rejette aujourd’hui est resté étalé sur les murs de la station de Koloma durant des mois, sans qu’il n’ait à aucun moment exprimé la moindre réserve sur sa pertinence et son aspect esthétique.
Quoi qu’il en soit, bien qu’étant en quelque sorte une vitrine du pays, c’est à la RTG (et sa tutelle) qu’il revenait de choisir son logo en faisant recours à un designer, sans avoir à se préoccuper de l’appréciation subjective des uns et des autres sur les réseaux sociaux. Comme on l’a fait avec tous les logos précédents, et comme le font encore la plupart des chaînes de télévision ici et ailleurs, qu’elles soient publiques ou privées. En mettant en avant les avantages recherchés avec un logo réussi : une meilleure reconnaissance ; un renforcement de l’impact de la structure ; une fidélisation plus efficace du public et des partenaires ; une démarcation face aux concurrents ; une identité plus chaleureuse et professionnelle
Après cette « tempête dans une tasse d’Ataya », il sera sans doute question pour la ministre Aminata Kaba, de dérouler, loin de toute diversion, les prochaines étapes de la lettre de mission qui lui à été assignée par le chef de l’Etat. En associant tous les collaborateurs pour un travail d’équipe.
Il est loisible de constater sur le terrain, entre autres, la relance du chantier des directions régionales de l’information et de la communication à KIndia, Labé, Kankan et N’zérékoré ; la rénovation et l’équipement de la RTG, la dotation des cadres en ordinateurs de dernière génération, l’achat d’engins roulants (motos) pour les agents du quotidien national « Horoya », l’achat de matériels pour la collecte d’information au profit de l’AGP, la création d’une salle multimédia ultramoderne, l’équipement du centre de formation, le transfert de responsabilité dans les directions et services, la signature d’une convention sur la création de la télé thématique, celle de la convention de la reconstruction de la RTG Boulbinet, etc.
Excusez du peu.
Tout cela dans un calme et une sérénité qui imposent le respect, et qu’aucune interférence ou effet Larsen ne saurait troubler.
PAR JACQUIE KAMANO
