Le gouvernement allemand espère en outre que les putschistes répondront aux efforts de médiation de l’Union africaine et de la Communauté des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Ce week-end, un ultimatum de la CEDEAO à la junte militaire, au pouvoir au Niger depuis un coup d’État fin juillet, a expiré. Interrogé sur le fondement juridique international de cette décision, le porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères a déclaré qu’il ne voulait pas spéculer. Le cas échéant, une intervention pourrait également être possible sur invitation du Niger par ses organes constitutionnels habilités à le représenter, « c’est-à-dire le gouvernement démocratiquement élu ».
Le ministère allemand des Affaires étrangères considère que la situation dans le pays reste fragile et tendue. « Les sanctions commencent maintenant à donner des effets. Leurs conséquences sont douloureuses pour les gens, mais aussi pour le régime », a déclaré le porte-parole. « Vous savez que l’approvisionnement en électricité venant du Nigeria vers le Niger a été coupé. Il semble également qu’il y ait un début de problèmes avec l’argent liquide », a-t-il ajouté.
Avec dpa-news