Guinée : Célébration de la journée africaine de l’état civil dans la commune de Matoto

Le 10 août de chaque année marque la date de célébration de la Journée africaine de l’enregistrement des faits d’état civil et de statistiques. La Guinée à l’instar des autres pays africains a  célébré ce jeudi 10 août 2023 la journée africaine de l’état civil dans la commune de Matoto désignée comme lieu de célébration par les autorités conformément aux orientations.

Cette journée africaine de l’état civil a été célébrée autour du thème ´´la digitalisation des systèmes d´enregistrement des faits d’état civil l´occasion d´accroître la couverture nationale et d´améliorer la qualité et l´actualisation des données´´ en présence des autorités communales de Matoto.

À cette occasion, M. Karamoko Dioubaté,  chef service de l’état-civil, l´état civil est un ensemble de document juridico-administratif qui permet de repérer quelques points saillants d’un individu, à savoir les naissances, les mariages et les décès.

« Actuellement au nouveau des naissances à nos jours, la commune de Matoto a enregistré plus de 5 00 à  600 naissances par an et au nouveau du mariage nous avons 2000, c’est trop en matière de statistiques. Donc, je peux dire que dans la commune de Matoto, il y a eu de l’amélioration en matière d’enregistrement des naissances. Les citoyens ont pris conscience. Si avant le nombre d’enregistrements de naissance variait entre 300 et 400 par an, maintenant nous enregistrons près de 600 naissances par an.  Cela n’est pas fortuit. Cela est dû à des mesures pratiques que nous  avons mené sur le terrain avec mes jeunes qui m´entourent qui ont eu la formation pour ça, nous avons mené des campagnes de sensibilisation dans les différentes familles. Au nouveau des actes numérisé, nous sommes à 85.000 actuellement  et les actes migrés nous sommes à 43.000 c’est un progrès », a-t-il affirmé.

Plus loin, il a souligné qu’à  Matoto, de nombreuses réformes ont été entreprises entre autres : L’interdiction de la dactylographie, d’où le passage de l’analogie au numérique et l’interdiction des copies conformes au profit des jugements supplétifs pour tous ceux qui ont dépassé le délai légal d’enregistrement.

« La vérification de tous les actes par les archives avant leurs certifications;  La réponse automatique et systématique à temps des correspondances des différentes ambassades. C’est pourquoi nous avons été appréciés par la direction nationale et les ambassades  affirment que Matoto est première sur les autres communes. Avant les correspondances pouvaient trainer des mois avant d’être répondues, désormais, les lettres sont répondues dans les 72 heures. Le respect de l’heure (arrivée 8H 30; départ 16 h 30); l’existence d’un contrôle stricte du personnel, d’où la création d’une mise à pied pour sanctionner tout travailleur qui ne respectera pas les consignes du service; La signature de tous les volets de la même page en même temps avant la délivrance de tout acte au citoyen, ce qui fait que tous les volets de tous les registres sont signés du premier au dernier feuillet et enfin l’uniformisation de l’écriture, la même écriture sur les 2 volets à savoir la souche et le volet déclarant».

Pour sa part,  le maire de ladite commune, Mamadouba Tos Camara a fait savoir que  l´objectif de la journée avant d´affirmer son engagement pour lancer un appel au niveau de la population de venir déclarer l’identité de l´enfant à date pour qu’il soit enregistrer.

« L’objectif de cette journée est d´amener la population à venir s´enregistrer pour avoir les dates d´état civil, deuxièmement, montrer à la population l´importance de ces dates car, il permet d´accompagner la vie d’un homme,  tout commence par l´état civil. Donc, la commune de Matoto s’est engagée dans une dynamique de réforme et aujourd’hui l´état civil a pris toutes les dispositions pour que nos actes soient reconnus dans toutes les ambassades  », a-t-il précisé Mamadouba Tos Camara.

You Sylla