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ARCHIVE - Une fois rentrés au pays, les migrants sont confrontés à de nombreux obstacles. Photo: Socrates Baltagiannis/dpa

Sierra Leone : Partenariat pour autonomiser des migrants de retour

Une fois rentrés au pays, ces migrants sont confrontés à de nombreux obstacles pour une réintégration durable, comme la stigmatisation, la honte, l’exclusion et les problèmes de santé mentale.

Soutenir le retour volontaire et l’autonomisation économique des migrants de retour au bercail, tel est l’objectif d’un protocole d’accord signé entre la Sierra Leone et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Signé avec le ministère de la Jeunesse, le protocole d’accord « renforcera le partenariat pour accroître les efforts de l’OIM et du ministère de la Jeunesse d’autonomiser les jeunes en Sierra Leone, notamment ceux qui sont de retour volontaire au pays », et ce, « grâce à l’approche pangouvernementale et pansociétale », a déclaré Christos Christodoulides, Chef de bureau de l’OIM Sierra Leone.

Pour le ministre de la Jeunesse, Orman Bangura, le protocole d’accord est une étape pour approfondir le partenariat avec l’OIM, en particulier en ce qui concerne l’autonomisation, l’emploi et le droit des migrants sierra-léonais au retour volontaire dans leur pays d’origine.

De nombreux jeunes sierra-léonais se lancent dans un périple migratoire irrégulier et risqué dans l’espoir d’atteindre l’Europe ou le Moyen-Orient à la recherche d’opportunités et de meilleures conditions de vie, selon l’OIM.

Non seulement ces migrants vivent des expériences qui mettent leur vie en danger pendant leur périple, mais une fois rentrés au pays, ils sont confrontés à de nombreux obstacles pour une réintégration durable, comme la stigmatisation, la honte, l’exclusion et les problèmes de santé mentale, a-t-on déploré.

Au cours des deux dernières années, l’OIM a fourni une aide au retour volontaire à environ 3000 migrants sierra-léonais qui étaient bloqués à l’étranger. Ce nombre comprend des victimes de la traite et des jeunes, dont des femmes et des enfants.

 

Avec dpa-news

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