Au moins huit civils ont été tués dans une attaque visant deux localités situées dans l’est du Burkina Faso, dans la nuit de vendredi à samedi.
La double attaque a été perpétrée dans les villages de Diabiga et Kompienbiga, selon les autorités administratives locales.
Un chef religieux fait partie des personnes tuées. Trois des victimes sont membres d’une même famille, selon les autorités locales, lesquelles affirment que les assaillants étaient venus à bord de motocyclettes.
Longtemps épargné par les groupes armés actifs au Sahel, le Burkina Faso, pays frontalier du Mali instable et du Niger, est confronté depuis trois ans à des attaques djihadistes de plus en plus fréquentes et meurtrières.
Mi-aout, sept membres des forces de l’ordre burkinabè ont été tués dans l’explosion d’un engin artisanal, quinze jours après la mort de six personnes dans des circonstances similaires, dans l’est du Burkina Faso.
Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a promis le 8 septembre de nouvelles « dispositions sécuritaires » pour « éradiquer le fléau du terrorisme ».
La capitale, Ouagadougou, a été frappée par trois attaques en deux ans, qui ont fait au total près de 60 morts.
La dernière attaque s’est produite en mars, visant l’état-major des armées et l’ambassade de France.
BBC