Le pape François a sévèrement critiqué lundi soir la « voracité consumériste » des hommes dans son homélie de Noël.
Il les appelle à réfléchir au sens spirituel de leur vie et au partage avec les plus pauvres,
« L’homme est devenu avide et vorace. Avoir, amasser des choses semble pour beaucoup de personnes le sens de la vie », a constaté le chef des 1,3 milliard de catholiques dans le monde.
Il s’exprimait devant une dizaine de milliers de fidèles rassemblés comme chaque année dans la basilique Saint-Pierre de Rome.
« Une insatiable voracité traverse l’histoire humaine, jusqu’aux paradoxes d’aujourd’hui; ainsi quelques-uns se livrent à des banquets tandis que beaucoup d’autres n’ont pas de pain pour vivre », a-t-il souligné.
Selon lui, on doit dépasser le sommet de l’égoïsme, il ne faut pas glisser dans les ravins de la mondanité et du consumérisme.
« Le petit corps de l’Enfant de Bethléem lance un nouveau modèle de vie: non pas dévorer ni accaparer, mais partager et donner », a plaidé le pape, rappelant que le nom « Bethléem » signifie « maison du pain ».
« Demandons-nous : ai-je vraiment besoin de beaucoup de choses, de recettes compliquées pour vivre? Est-ce j’arrive à me passer de tant de garnitures superflues, pour mener une vie plus simple? Demandons-nous: à Noël, est-ce je partage mon pain avec celui qui n’en a pas? », a ajouté le souverain pontife.