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Après le congrès du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) version Aboubacar Soumah, aujourd’hui, c’est le tour du groupe Souleymane Sy Savane qui a ouvert ce mercredi 16 mai 2018, le 6ème congrès national ordinaire autour du thème ‘’Syndicat et les défis de la démocratie « .
La tenue de ce congrès vient multiplier le degré de la crise qui cible ledit mouvement syndical ces derniers temps.
Devant ses membres, Souleymane Sy Savane qui se réclame, Secrétaire général sortant a déclaré ceci : « le SLECG n’est pas un jeu d’enfant où n’importe qui, n’importe comment peut s’approprier la paternité de l’organisation sans tenir compte des textes juridiques qui régissent son fonctionnement ».
« Nous sommes le SLECG, personne d’autre ne peut donner les preuves d’avoir à sa guise les commandes. C’est pourquoi il n’est pas un besoin de montrer ici l’importance et la nécessité pour notre monde sans bouleverser de prendre son destin en main à travers une plus grande solidarité pour se défendre et défendre les intérêts. À travers cette fédération, nous entendons à nous organiser davantage en vue de protéger nos adhérents et leur famille en leur rassurant les meilleures conditions de travail, de santé, d’hygiène et de protection sociale.» A-t-il
Pour sa part, le secrétaire général de l’USTG, Lui M’bemba Soumah, n’a pas manqué de s’en prendre au groupe d’Aboubacar Soumah, qu’il accuse d’avoir perturbé le fonctionnement normal du SLECG.
« J’ai entendu des soi-disant syndicalistes, raconter sur les ondes des radios toutes sortes de contre vérité en hésitant même pas à m’adresser des outrages de toute nature, mettant ma personne sur la céleste. Je suis surpris que les gens venus au syndicat, il y a moins d’un an, viennent perturber le fonctionnement normal de cette organisation en se donnant des faux titres et fausses qualités, contournant du coût, toutes les règles et les textes qui régissent le SLECG.»
Poursuivant, Luis M’bemba Soumah a encouragé le SLECG version Sy Savané à poursuivre leur combat pour des causes nobles pour lesquelles ils étaient engagés et avaient tous adhéré.
« Le SLECG ne mourra pas et nous les membres fondateurs, nous sommes rassurés au regard des engagements que nous lisons sur nos visages et que vous réunissez infailliblement à jubiler ces difficultés et à parvenir à vos espérances.»
À noter que le groupe d’Aboubacar Soumah accuse le gouvernement d’être derrière l’organisation de ce congrès parallèle du SLECG. Son secrétaire général avait menacé de déclencher une grève ce lundi 21 mai prochains si toutefois un autre congrès se tient sur la bannière du SLECG.
Attendons de voir la suite.
Ibra Camara
