Accueil / Politique / Pourquoi pousser les syndicats à déclencher une nouvelle grève à quelques semaines des examens nationaux ? (Par Bangaly Fofana)

Pourquoi pousser les syndicats à déclencher une nouvelle grève à quelques semaines des examens nationaux ? (Par Bangaly Fofana)

Le 21 mai 2018, est la date retenue par le Syndicat Libre des Enseignants-Chercheurs de Guinée (SLECG) version Aboubacar Soumah pour une nouvelle grève de l’éducation en Guinée. 
Certainement, les scélérats, par leurs scélératesses, récupérerons.

Sûrement, nos projets ambitieux en dépendront. Il faut donc à tout prix et en réaliste politique l’éviter à temps.

Pourquoi ce congrès du SLECG version Souleymane Sy Savane a quelques semaines des examens nationaux ?

Ne pouvait-il pas attendre fin juillet ! Pourquoi maintenant ?

Comme c’est le mois saint ramadan, ceux qui pensent que c’est le mois de ramadan qu’ils n’y aura pas de violence se trompent, puisque ceux qui veulent s’emparer du pouvoir comme Mr Alhouseny Makanera Kake porte-parole de l’opposition par la scélératesse (la criminalité) sont arrivistes et pensent même qu’ils seront aidés dans leurs hécatombes par Dieu.

 

Je comprends l’inquiétude du gouvernement voire l’état :

il n’est pas possible aujourd’hui de payer les enseignants à 8 millions de francs comme salaire de basse après l’augmentation de 40%, mais qu’est-ce qui empêche le gouvernement de négocier dans l’intérêt de la Guinée, là où le président a puis négocié sa relation avec Sidya Toure,,Baidy Aribot et Bah Oury, ce n’est pas Aboubacar Soumah qui peut résister quand il a la volonté pour la continuité de son pouvoir avant la fin de son mandat.

Il y a trois (3) pistes de solution à savoir :

1- Payer les 8 millions aux enseignants comme salaire de base. (Objectivement cela serait impossible aujourd’hui)

 

2-Revoirs à la basse les 8 millions pour proposer par exemple deux (2) millions de francs guinéens (2.000.000).

3-Renvoyer les négociations à une autre date consensuelle…

L’erreur est que, reconnaître Aboubacar Soumah hier et ne pas lui reconnaître aujourd’hui.
Signer des accords publiquement avec lui au palais du peuple afin de vouloir les remettre en cause juste après quelque temps.

Donc, le gouvernement a fait ce qu’il ne fallait pas faire : rencontré Soumah au palais, céder à ses revendications, signer des accords avec lui, adresses des courriers officieux et officiels dans lesquelles on peut clairement lire ceci 《à monsieur le secrétaire général du SLECG…》

 

Mais pourquoi le gouvernement a fait tout ça ?

Il fallait être dans leur camp pour répondre.  Ils disent que c’est pour la paix ou bien ils ont voulu déjouer le camp machiavélique des politicards, c’est pour échapper à la scélératesse des scélérats politique en puissance.

L’arme actuelle de l’opposition guinéenne je l’ai toujours dit, c’est le mouvement syndical.
Il n’y a pas de problème si la version Sy Savane est écoutée par les enseignants.
Mais est-elle écoutée ?

J’en doute pour ne pas dire non !

Rappelons que la première grève a secoué l’État de telle sorte que même la commune de Kaloum s’est mis dans la danse du mouvement politico – syndical, une première la Guinée.
Évitons-la !

Éviter Aboubacar Soumah, c’est éviter le plan machiavélique des personnes mal intentionnées.

 

 

Bangaly Fofana 

 

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