
Depuis que le gouvernement a augmenté le prix du carburant par litre de 8 000 GNF à 10 0 00 GNF, la société civile guinéenne est actuellement divisée sur la question à cause des intérêts égoïstes.
Face à cette situation, notre reporter a rencontré ce mercredi 18 Juillet 2018, le Président du parlement des jeunes, Abdouramane Balde concernant la lutte de la société civile guinéenne par rapport à l’augmentation du prix du carburant.
Dans sa communication, Abdouramane Balde a fait savoir qu’il souhaite que le litre d’essence soit vendu à 30.000 ou à 50.000 parce que la société civile guinéenne ne travaille pas, sauf barrer la route au développement.
« Le carburant ne nous appartient pas. Donc, le problème est qu’ils ne sont pas prêts à pratiquer l’agriculture en tant qu’acteur de la société civile avait une production afin de consommer une partie de ses productions, vendre en Guinée, exporter ou produit pour aller vendre à l’étranger en contrepartie de devise à travers lesquelles le franc guinéen aura de la valeur »
Pour lui, les acteurs de la société civile doivent être des hommes travailleurs, qui créent des richesses dans le pays.
« Barrer la rue ne sert à rien pour revendiquer le droit à l’État, cette augmentation du prix du carburant ne concerne pas seulement les produits pétroliers, il y a même les produits alimentaires qui sont augmentés. De mon côté, les 10.000 GNF sont petits avec la tendance actuelle, le gouvernement doit vendre le litre à 30 .000 si cela peut développer le pays. Dans le pays, il faut que les gens acceptent de travailler ».
Ibra Camara
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