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Le bureau exécutif du Syndicat National de l’éducation de l’Enseignement (SNE) était devant la presse ce mardi à la maison commune des journalistes, pour donner les raisons qui ont prévalu à la création de ladite structure syndicale qui souhaite défendre l’intérêt des enseignants guinéens.
À l’entame de son intervention, le secrétaire général du SNE, Michel Pépé Balamou a expliqué que sa structure veut instaurer un pluralisme syndical entre les autres structures syndicales
“Les institutions naissent pendant les périodes de crise, il y a un problème du leadership au sein des deux structures syndicales du SLECG version Aboubacar Soumah et Kadiatou Diallo. Notre souhait est de faciliter les différentes négociations entre le gouvernement et les enseignants. Nous ne sommes pas l’ennemi de l’État, ce qu’on ne comprend pas au niveau de l’éducation actuellement, les gens essayent de rentrer à la fonction publique par l’éducation une fois dedans, ils s’orientent à d’autres départements, il faut metre fin à ça. Dans les jours à venir, nous organiserons des séries de manifestations pour interpeller le gouvernement sur un certain nombre de points, particulièrement la situation des enseignants du privé . »
Pour sa part, le 2ème secrétaire général adjoint du SNE, Amadou Maghariou Sow a indiqué que leur priorité c’est d’avoir un siège pour arbiter leur structure.
“ L’État reste notre partenaire privilégié, mais nous ne fermerons pas la porte aux structures syndicales, si la version Aboubacar Soumah veut nous rejoinder, nous les accueillons à bras ouverts sur des points convergent, pas sur une divergence. Nous suggérons la formation des formateurs, nous allons obliger l’État à assurer les enseignants, l’augmentation des primes de logements sociaux, nous allons demander l’État d’ouverture une banque pour les enseignants afin de faciliter l’accès à leur dus. » Conclut-il.
Ibrahima Limbita Camara
