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Élection d’un nouveau président à la cour constitutionnelle : Mamadou Fofana du PEDN accuse le gouvernement d’être à la base de ce problème

Quelques jours après l’élection du nouveau président à la cour constitutionnelle, Mamadou Fofana, membre du bureau politique national du Parti de l’Espoir pour le Développement National (PEDN) de Lansana Kouyaté, a qualifié cette démarche des frondeurs d’illégale.

Selon lui, c’est le gouvernement qui appuie ces frondeurs pour avoir un autre mandat.

« Moi j’ai un sentiment de déception, par rapport à ce qui vient de se passer. À notre niveau, c’est un non-événement, nous on suppose que Kèlèfa Sall reste et demeure le président de la Cour Constitutionnelle pour 9 ans. Vous savez, ce n’est pas pour défendre, mais c’est pour défendre la constitution et les lois de République. Aujourd’hui, c’est une honte pour nous d’entendre cette démarche. Alors que, nous tendons vers les élections législatives et présidentielles en 2020. Vous avez constaté depuis que ce problème a commencé, le gouvernement n’a pas dit un mot sauf, lorsque ces frondeurs-là se sont retrouvés de façon illégale. Donc, nous, on pense que c’est un coup d’État constitutionnel. Donc, cela prouve à suffisance que, c’est quelque chose qui est préparé par le pouvoir. »

Concernant les démarches pour rétablir kelèfa Sall sur son droit, Mamadou Fofana a lancé un appel à tous les militants du PEDN de se mobiliser afin de défendre la nation aussi la constitution.

« Ils veulent prolonger le mandat du prof Alpha Condé, c’est de lui donner la route libre pour un 3ème mandat. Nous passerons par tous les moyens légaux pour empêcher ce coup d’État constitutionnel. C’est le gouvernement qui est derrière ce problème parce que, la preuve a été donné aux Guinéens tout ce temps, ils n’ont pas communiqué sauf hier. »

Enfin, il a rappelé également que, ces frondeurs n’ont pas utilisé la voie égale :

« Aucune procédure n’a été respectée. Vous connaissez, même les frondeurs conseillers, la plupart d’entre eux, n’ont pas l’âge de 45 ans pour être à la Cour Constitutionnelle. Donc, c’est pour vous dire que, d’abord ils sont illégaux après, ils créent un notre problème mais, il y a une main noire derrière tout ce problème. » Conclut-il

 

Ibra Kindia Camara

 

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