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Journée porte ouverte à Kindia : le centre Fatoumata Binta de Kondéya (FABIK) à l’honneur

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Le centre Fatoumata Binta de Kondéya (FABIK) Situés environs à 30 kilomètres du centre-ville de Kindia, a abrité samedi 2 mars 2019, la journée porte ouverte pour la découverte des activités dudit centre mais aussi pour le bonheur des paysans guinéens.


Créé en 2000, le centre FABIK regroupe de nos jours trois (3) grands groupes, à savoir : FABIK ferme intégrée, FABIK ferme biologique et FABIK ferme école.

Selon les responsables dudit centre, Fabik ferme école est un centre de formation professionnelle qui s’intéresse à la production du rejet d’ananas, de banane, du séchage, de la culture maraichère, de la formation des jeunes entrepreneurs agricoles, de l’incubation et de l’accompagnement technique jusqu’à leur installation.

Pour la stagiaire Flé léwoé Lama, depuis la création de cette école, elle a eu à former plus d’une centaine d’étudiants. Et continue à expérimenter les techniques en agro écologie et agroalimentaire sans faire recours aux engrais et produits chimiques qui sont à la base de certaines maladies chez l’Homme.

« Ce centre m’a permis de voir beaucoup de choses. On n’avait vraiment les yeux fermés, pour dire à quelqu’un que l’utilisation des produits chimiques n’est pas bonne, il faut lui prouver par A+B pourquoi ce n’est pas bon, sinon, il dira que tu es fou. Désormais on peut se mouvoir partout avec cette méthode », souligne-t-elle.

Dans son explication, le chef technique de la filière ananas, Facinet Bangoura a fait savoir qu’on peut conserver l’ananas dans la maison jusqu’à 20 à 25 jours sans pourrir. « C’est praticable parce que nous on n’utilise pas les engrais ou les produits phytosanitaires »

Quant à l’administrateur du centre Fabik, Mohamed Soumah il a affirmé ceci : « Nous menons des activités agricoles, la production de l’ananas, des rejets d’ananas, la banane, la production des rejets d’ananas et les cultures maraichères. Nous faisons aussi la formation des entrepreneurs agricoles, l’incubation et l’accompagnement technique et jusqu’à leur installation. La formation est payante, il y a la formation à courte durée 1 mois, deux ou 3 mois. Certains viennent pour le renforcement de capacités et les conseils. Le montant est fixé en fonction de ça. Les stagiaires passent la nuit ici, car il y a des dortoirs ici, il y’a de l’électricité, en un mot ils non rien a envié de la ville, sauf le problème de connexion qui nous fatigue un peu ici. Toutes ses activités sont sous la claire voyance de la fondatrice Hadja M’ballou Fofana qui a aussi initié cette belle journée pour montrer au monde que yadu progrès à Fabik ».

Pour finir la fondatrice, Hadja M’ballou Fofana a souligné que là où tant d’hommes ont échoué, une femme peut réussir.

« J’invite donc les femmes d’être solide, d’accepter de se former, moi je suis contente que les gens visitent les activités des stagiaires que Fabik encadre. Je suis contente que les gens découvrent les jus de fruits naturels et les ananas et mangue séchées surtout à ce mois qui coïncide au mois de la femme. J’ai voulu que les femmes soient les plus nombreuses ici pour leur montrer, ce qu’une femme est capable de faire. C’est aussi une manière de prouver que le 8 mars, ce n’est pas se réunir en salle pour fêter le mois. Mais plutôt qu’on peut suivre ou découvrir une femme dans les différentes activités le jour du 8 mars. Telle est ma vision. Donc, visité mes activités aujourd’hui c’est comme si c’était le 8 mars », à déclarer madame Sylla née  Hadja M’ballou  Fofana.

 

Mohamed Condé depuis Kindia

 

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