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ARCHIVE - Gerd Müller, Ministre fédéral de la Coopération économique et du Développement, en 2017 à Berlin. La République fédérale d'Allemagne a repris en janvier 2020 la Facilitation du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC). Foto: picture alliance / Kay Nietfeld/dpa

Forêts : L’Allemagne assure la Facilitation du PFBC en 2020-2021

Dans son rôle de « Facilitateur » du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo, l’Allemagne œuvrera à la « préservation et à l’utilisation durable des paysages forestiers incroyablement riches d’Afrique centrale ».

La République fédérale d’Allemagne a repris cette année la Facilitation du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC), une initiative visant la conservation et la gestion durable des écosystèmes forestiers de l’Afrique centrale.

Lancé en 2002 lors du Sommet mondial sur le développement durable à Johannesburg (Afrique du Sud), le PFBC est piloté sur une base volontaire par l’un de ses membres, qui joue le rôle de « Facilitateur » dans la promotion d’un dialogue et d’une coopération efficace au sein du partenariat. L’Allemagne avait déjà assuré la Facilitation du PFBC entre 2008 et 2010 et a pris en janvier 2020 la relève de la Belgique.

Lutte contre le braconnage

« L’objectif principal de la Facilitation pour 2020 et 2021 est de contribuer à la préservation et à l’utilisation durable des paysages forestiers incroyablement riches d’Afrique centrale », selon une feuille de route proposée par la Facilitation allemande, élaborée « en alignement étroit avec le plan de convergence » de la Commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC). Cette commission est une institution sous-régionale de référence en matière d’harmonisation des politiques forestières et environnementales en Afrique centrale.

La feuille de route porte notamment sur la « consolidation » des résultats obtenus dans le cadre de la précédente Facilitation belge, en ce qui concerne les efforts de lutte contre le braconnage transfrontalier, les préoccupations en matière de sécurité et la gestion des questions de transhumance dans la région. Elle porte aussi sur l’élargissement du réseau des membres du PFBC et le renforcement des interactions et de la coopération au sein du partenariat afin de « sauvegarder sa pertinence et accroître son impact ».

Conserver les paysages et les espèces vulnérables

Afin de protéger la riche biodiversité des forêts, la Facilitation œuvrera en faveur d’une meilleure gestion des zones protégées « selon des principes directeurs pour les droits de l’homme et la participation des groupes locaux et autochtones ». En effet, la conservation des paysages et des espèces sauvages vulnérables ne peut réussir que si les populations locales participent, de manière substantielle, aux approches de la gestion des parcs ou des réserves naturelles, selon la feuille de route.

Les communautés locales et autochtones doivent bénéficier des avantages tangibles, notamment économiques, que les aires protégées peuvent leur procurer si elles doivent soutenir les efforts de conservation. Un accent particulier sera mis sur l’évolution vers une planification intégrée de l’utilisation des terres dans la région et au développement d’idées sur la manière de renforcer les approches telles que la certification, l’écotourisme, la valorisation des produits forestiers ou les chaînes d’approvisionnement sans déforestation.

 

Avec dpa-news

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