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Depuis l’effondrement des murs du seul cimetière qui sert les quartiers Gbessia, Yimbayah, Aviation et la Tannérie dans la commune de Matoto il y a un mois, les chiens errants se donnent rendez-vous dans l’enceinte dudit cimetière mais aussi les eaux de ruissellement au vu et au su des citoyens et autorités locales.
Face à cette situation, par notre rédaction s’est intéressée au sujet pour connaître les réalités du terrain.
Interrogé de la situation, le gardien de ce grand Cimetière, Salif Soumah a fait savoir que les eaux de ruissellement et les ordures qui quittent dans les quartiers sont à l’origine de l’effondrement des murs.
« Depuis l’effondrement de ces murs, les chiens et d’autres animaux rentrent dans la cour du cimetière chaque fois mais aussi parfois, quand il y a une forte pluie, la cour sera inondé et on n’a pas les moyens pour stopper cela. » explique-t-il.
De son côté, le premier imam du quartier Yimbayah école, El hadj Bourhane Camara a rappelé que l’année dernière la même clôture s’était effondrée et les chiens rentraient pour déterrer les corps humains.
« C’était le vendredi dernier que j’ai été informé de la situation donc, du coût nous avons lancé SOS dans toutes les mosquées qui viennent enterrées ici mais jusqu’à présent rien d’abord, alors que l’année passée le même mur avait lâché et les chiens rentraient là-bas pour déterrer les corps. Cette année encore la même chose s’est produite »
Poursuivant, il a lancé un appel au gouvernement et aux personnes de bonne volonté de venir en aide.
« Nous demandons au gouvernement et aux personnes de bonne volonté de nous venir en aide afin que ce lieu soit reconstruit. Nous n’avons pas de moyen nécessaire pour renforcer la clôture de notre cimetière. Ce n’est pas un seul lieu, il y a trop de trous ou les animaux passent suivant pour rentrer dans la cour et déterrer les corps en plus des ordures et les eaux de ruissellement aussi envahissent la cour du seul cimetière qui sert à enterrer les morts venant des quartiers de Gbesia, Yimbayah, Tannerie et aviation » conclut-il
Ibra Camara
