13h03 : Le président français Emmanuel Macron condamne et appelle « au respect de l’intégrité du Premier ministre ». « J’exprime notre soutien au gouvernement de transition soudanais et appelle à la libération immédiate et au respect de l’intégrité du Premier ministre et des dirigeants civils », a souligné le président français dans un tweet.

12h22 La Commission européenne a appelé à la « libération rapide » des dirigeants civils du gouvernement du Soudan, dont le Premier ministre, arrêtés par les forces de sécurité, et réclamé un rétablissement « urgent » des communications dans le pays. « Nous appelons urgemment à ce que les moyens de communications ne soient pas entravés pour permettre de joindre ceux qui en ont besoin », a déclaré Nabila Massrali, une porte-parole de l’exécutif européen, ajoutant que « toute violence et bain de sang devaient être évités à tout prix ».

12h14 : Le général soudanais Abdel Fattah al-Burhan, qui dirigeait le Conseil de transition, annonce la dissolution du Conseil de ce Conseil ainsi que du gouvernement. Il déclare aussi qu’un état d’urgence est décrété dans l’ensemble du pays. Il ajoute enfin qu’un « gouvernement de personnes compétentes » va être formé. En bref, les militaires reprennent le contrôle, résume notre correspondant à Khartoum, Elliot Brachet. Le général a réitéré son attachement à « la transition vers un État civil » et promis de créer les nombreuses institutions étatiques, comme la Cour suprême, qui auraient dû voir le jour il y a plusieurs mois, selon le calendrier de transition acté après le renversement de l’autocrate Omar el-Béchir en 2019.

Lre la suite avec RFI