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Guinée/Victimes électorales: Devoir de mémoire

Depuis l’instauration du système électoral en Guinée, le résultat des élections ont été toujours émaillées de contestations et manifestations violentes entraînant des morts.
Durant des décennies, la Guinée s’est installée dans un cycle de violences électorales. Au centre de ces manifestations, les questions récurrentes de la manipulation du fichier électoral est la crédibilité de l’organe de gestion des élections la CENI.
Nombreux sont des citoyens qui ont laissé leur vie ainsi que des journalistes dans l’exercice de leur profession. Ainsi en 2018 précisément, le 4 février 2018 l’organisation des élections communales ont été aussi une autre page douleuresse de notre démocratie.
Pour la première fois que l’opposition guinéenne s’est engagée à faire des coalitions électorales pour empêcher le parti au pouvoir (RPG arc-en-ciel) de remporter la victoire.
Cette stratégie a été payante leur permettant ainsi de remporter la victoire dans les cinq communes de la capitale.
Cependant, à l’annonce des résultats partiels par la CENI, encore des scènes de manipulations et de contestations ont été observées dans le camp de la mouvance présidentielle.
Ainsi dans la commune de Matoto des scènes inédites se sont déroulées où des procès verbaux ont été publiquement déchirés entraînant des manifestations violentes des partisans.
Au cours des mêmes contestations des résultats à Matoto où l’UFDG et UFR l’ont remportés. Un certain Seydou Keita du RPG arc-en-ciel s’est permis de déchirer publiquement le procès verbal du bureau de vote numéro 140 de Matam Lido.
Cette réaction à provoqué des manifestations, bureaux de vote saccagés, documents déchirés.
L’intervention des forces de l’ordre avec des tirs de sommation à balle réelle a provoqué une panique totale avec ces corollaires victimes.
Présent sur les lieux à Matam, Mohamed Conte, journaliste reporter âgé de 49 ans résidant à Cosa commune de Ratoma pris de panique selon certains militants a été atteint une balle perdue.
Avec l’ouverture du procès du 28 septembre 2009 avec ses 150 victimes à Conakry en présence du procureur de la Cour Penal International ( CPI), un devoir de mémoire pour notre confrère Mohamed Conté ainsi que d’autres victimes anonymes qui méritent aussi d’avoir une considération toute particulière. Voir pourquoi pas un jour un procès.
Au regard de la nouvelle donne politique avec le changement du régime intervenue le 5 septembre 2021, avec le Conseil National pour le Rassemblement et le Développement ( CNRD) à sa tête le colonel Mamadi Doumbouya, qui a prône dans son d’orientation de la transition que la justice sera la boussole et s’activera à conquérir la confiance citoyenne du peuple de Guinée.
Karifa Zoumanigui 

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