Logistique: Partenariat pour développer les infrastructures portuaires en Afrique

Les ports africains atteindront un volume de deux milliards de tonnes d’ici 2040, le partenariat vise à développer les infrastructures et à améliorer la productivité.

Une institution panafricaine dédiée au financement des infrastructures et un groupe international émirati ont scellé un partenariat pour identifier, financer, développer et investir dans des projets d’infrastructures portuaires et maritimes en Afrique. Ce partenariat a fait l’objet d’un accord signé entre l’Africa Finance Corporation (AFC) et Abu Dhabi Ports Group (AD Ports Group), un facilitateur mondial dans les domaines du commerce, de la logistique et de l’industrie.

Souvent surchargées par la demande croissante des biens importés et les installations de production industrielle axées sur l’exportation, les infrastructures portuaires et maritimes en Afrique nécessitent des investissements importants afin de favoriser leur modernisation, l’augmentation de leur capacité et l’amélioration de leur productivité, ont souligné les deux partenaires. La demande croissante d’infrastructures représente un enjeu crucial pour l’Afrique qui doit être compétitive sur des marchés mondiaux et régionaux reposant sur des systèmes de production en flux tendus et sur des livraisons flexibles, rapides et fiables, à en croire un rapport conjoint de la Banque africaine de développement (BAD) et de l’Union africaine (UA).

Selon l’UA, le trafic dans les ports africains devrait atteindre deux milliards de tonnes, d’ici 2040, un défi majeur alors que le temps de séjour moyen actuel (le temps que la cargaison passe au port) est d’environ 20 jours à travers le continent, contre une moyenne mondiale de quatre jours. Pour cette organisation continentale, il est vital, pour la prospérité économique et le développement durable de l’Afrique, de résoudre la pénurie d’infrastructures portuaires et maritimes.

Avec dpa-news