Il s’agit, entre autres, de favoriser la mise en œuvre (en Afrique) du Plan présidentiel (américain, ndlr) d’urgence pour l’adaptation et la résilience (PREPARE) et d’élargir le déploiement de « Power Africa » (Énergie pour l’Afrique), un partenariat dirigé par le gouvernement américain visant à améliorer l’accès à l’électricité en Afrique subsaharienne.
PREPARE, lancé en 2021 lors de la COP26 de Glasgow, a été conçu pour soutenir les pays en développement et les communautés en situation de vulnérabilité, partout dans le monde, dans leurs efforts d’adaptation et de gestion des impacts du changement climatique.
Quant à l’initiative « Power Africa », lancée en 2013, elle a pour objectif d’atteindre, d’ici à 2030, une capacité de génération d’électricité supplémentaire, plus propre et plus efficace, de plus de 30 000 mégawatts (MW), ainsi que 60 millions de nouvelles connexions électriques, pour les domiciles et les entreprises. Pour ce faire, elle mise entre autres sur les solutions électriques solaires hors réseau.
Alors qu’elle n’émet que quatre pour cent des gaz à effet de serre de la planète, l’Afrique est, selon l’ONU, la région du monde la plus affectée par les effets du changement climatique, qui se traduisent souvent par des inondations meurtrières, des cyclones tropicaux et des sécheresses récurrentes.
Le continent a besoin d’environ 500 milliards de dollars de financement climatique d’ici à 2030, selon l’édition 2022 du rapport « Les perspectives économiques en Afrique », publié par la Banque africaine de développement (BAD).
Avec dpa-news