Le programme porte, entre autres, sur la mise en œuvre de projets dans des domaines comme l’eau et l’assainissement, la santé et l’hygiène, la nutrition, l’éducation, la protection de l’enfance et l’autonomisation des adolescents et jeunes. Il s’agit de fournir des services sociaux « accessibles de manière durable » et « prenant en compte le genre et les risques liés au climat et aux conflits », a indiqué un responsable de l’Unicef, cité par l’agence ivoirienne de presse (AIP).
La Côte d’Ivoire partage, au Nord, des frontières terrestres avec deux pays sahéliens en proie au terrorisme : le Mali et le Burkina Faso. Un sentiment d’abandon de l’État est présent chez les populations des régions frontalières septentrionales ivoiriennes. Yamoussoukro œuvre à y améliorer la qualité de vie pour éviter que des jeunes vulnérables rallient des groupes terroristes. La menace terroriste, initialement localisée dans des pays sahéliens enclavés comme le Mali, le Burkina Faso et le Niger, commence à s’étendre vers les pays du golfe de Guinée.