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Nationale Conakry-Tanènè-Fria: Les tracasseries ne finies pas

Elles sont de plusieurs ordres, tracasseries au niveau des postes de contrôle, du syndicat des transporteurs, de l’Etats des chaussées… Il faut dire d’entrée qu’avoir des véhicules sur les lignes de transports de Fria au niveau de certaines gares routières n’est pas chose aisée. Les localités de Kagbelen ou du Km 36 situées à la périphérie de la capitale sont le plus souvent conseillées aux passagers. Là, également, aux dires de certains à certaines heures les véhicules deviennent de plus en plus rares. « Ces derniers temps, lorsqu’on partait à Fria, nous sommes allés à la gare routière général Lansana Conté de Bambéto. On a trouvé qu’il n’y avait pas de véhicule en partance pour Fria. Les gens nous avaient conseillé d’aller soit à Madina ou à Kagbélen », a déclaré un passager.

Si à un certain moment les dispositifs d’interdire deux passagers sur le siège de devant. Notre reporter a constaté le contraire : à l’aller tout comme le retour deux passagers étaient coincé sur ledit siège de devant, empêchant même le conducteur de manier la manivelle de vitesse. En plus de cela, les conducteurs oblige les passagers à payer 5 à 20 mille selon le colis.

Ces conducteurs s’ils ont la mal chance de tomber sur les agents de sécurité. Ils donnent 5 à 10 mille francs guinéens au niveau des cordons de contrôle. Il convient de rappeler que les conducteurs ne sont pas les seuls à être soumis contrôle. Les passagers qui n’ont pas de carte d’identité déboursent dans certains cas 5 mille fgn.

« S’il vous plaît ne nous fait pas descendre, nous sommes des nourrices », a plaidé certaines dames qui n’avaient pas de pièces d’identités. Des billets ont été ainsi donnés, afin d’éviter le contrôle individuel au poste. « Ces hommes en tenue gagnent beaucoup d’argent ici. Moi j’ai une connaissance qui travaille ici. Elle m’a confié que lorsqu’elle rentre parfois, elle rentre avec une somme d’un à 2 millions », a indiqué une autre passagère.

Ce qui fait interroger à moult observateurs de l’utilité de la présence de ces corps habillés. Ce qu’ils prélèvent des usagers et les passagers vont-ils au trésor public. La question reste en l’air. Certains ont de même salué le démantèlement de la barrière de contrôle des 4 ponts de Tanènè. Autre hic, de ce tronçon, c’est l’état de la route.

A l’image des autres routes du pays, le national Conakry-Fria ne fait pas exception de nids de poule par endroit font légion. Ainsi pour colmater les brèches à un niveau de la route, situé après le pont de Soumba en quittant Conakry, un chantier a été ouvert.

Les autorités des travaux publics ont engagé la réparation d’un pont en coulant du béton armé. Toute chose qui créé assez d’ennuis aux usagers pendant cette période de grande mobilisation.

« On se demande à quelle heure, nous aurons la chance de s’approcher juste là où on en train de répare le pont », s’est lamenté Gassama Sylla. Ce dernier a déploré le nombre de véhicule qui étaient devant à plus de 3 kilomètres. Les agents de sécurité étaient là pour réguler le passage des deux côtés. Il convient de souligner, bien que la dégradation de cette route n’est pas comparable à celle d’autres chaussées. Notamment de Kindia ou Forécariah…. Toute fois pour un conducteur qui ne connait cette voie, s’il ne fait attention, il risque de se retrouver au garage après l’avoir emprunté.

 

Kataco Katom     

 

 

 

 

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