Couvrant la période entre 2020 et 2024, ProtecT vise à améliorer les capacités des acteurs nationaux et locaux tunisiens, pour l’intégration des aspects liés à l’économie circulaire et au changement climatique. Les journalistes bénéficiaires de la formation exercent dans trois gouvernorats (provinces), à savoir : Bizerte (Nord), Kairouan (Centre) et Gafsa (Sud), a indiqué l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ) qui a financé cette activité.
Des représentants régionaux du ministère de l’Environnement et de l’Agence nationale de gestion des déchets (Anged) ont également participé à cette activité, a-t-on précisé. Afin de mieux ancrer les connaissances apprises, une visite de terrain a été organisée à des centres municipaux de valorisation des déchets verts, et à un centre de tri. La formation a été sanctionnée par la rédaction d’articles et d’interviews destinés à la sensibilisation de la population sur les thématiques traitées.
Chaque année, les douze millions d’habitants de la Tunisie produisent environ trois millions de tonnes d’ordures ménagères. Quelque 80 pour cent de ces déchets sont enfouis dans des décharges contrôlées, tandis que le reste finit dans des dépotoirs anarchiques. Selon des estimations, le pays ne recycle que seulement quatre à sept pour cent de ces déchets. L’opérationnalisation d’une économie circulaire respectueuse du climat, en Tunisie, permettrait au pays de réduire de 35 pour cent ses émissions de gaz à effet de serre, à l’horizon de 2030, et de créer 70 000 emplois verts, d’après des études.
Avec dpa-news