Accueil / Société / Pollution dans la cité d’alumine Fria : Quand la population relâche les mesures de prévention

Pollution dans la cité d’alumine Fria : Quand la population relâche les mesures de prévention

Notre équipe était dans la cité Friguia en fin d’année. Fria : après que la cessation puis la reprise de façon timide des activités de la première usine d’alumine de l’Afrique aient été les choux gras de la presse. Ces derniers temps, ce sont les installations de ladite usine qui ont fait parler d’elles. Selon nos sources la vétusté de certaines installations de ladite usine qui serait à l’origine de la pollution au grand dam de la population.

Les séries de rencontre des autorités de la place et la direction de RUSAL a permis de circonscrire le phénomène. Si les citoyens s’étaient inquiétés en prenant des mesures de prévention lors des premières heures de la pollution. Au moment que notre reporter était sur place, ces mesures manifestement étaient peu suivies.

 

Les aliments de base, notamment le pain, les galettes, l’huile, patte d’arachide sont laissés à ciel ouvert. « A un moment donné, on nous avait interdit de laisser nos aliments ouverts, mais comme la pollution a cessé, on ne tient plus compte de ça tellement », nous a confié Salématou Camara, vendeuse de galette au bord de la route au marché de la ville de Fria.

 

Pour sa part, Thierno Biro Barry d’ajouter. « Nous sommes exposés, mais on n’a pas de choix. Et si on couvre nos marchandises les clients ne vont pas venir acheter. Ce que nous nous demandons que l’Etat et Rusal trouvent les moyens pour régler cette affaire de pollution. Et éviter que les citoyens tombent malade».

Notre équipe a ensuite fait le tour au niveau de l’hôpital préfectoral de Fria. Afin d’avoir une idée sur cette pollution au sein de la communauté. Malheureusement nous n’avons pas pu avoir un interlocuteur.

 

Au moment où nous étions le directeur de l’hôpital était en déplacement. Dr Camara qu’on nous avait dit de chercher l’on constaté son bureau également fermé dans la matinée du jeudi 26 décembre dernier. L’idée d’avoir les impressions des autorités préfectorales nous amène à la préfecture.

Là, l’acteur de média a trouvé Mme le préfet sur place. Mais sa secrétaire particulière, son assistante et le garde de corps m’ont demandé l’ordre de mission en dépit de ma carte professionnelle. Finalement, l’homme de rang de l’armée guinéenne m’a fait savoir qu’à l’absence de ce document, la première responsable de la préfecture ne peut pas me recevoir. Ce qui était une autre information pour nous. A la commune urbaine, le secrétaire trouvé nous a simplement demandé ma carte de professionnelle qu’il a introduite chez le maire. Et quelques minutes après un entretien a bâton rompus été accordé à notre reporter dont nous vous invitons de lire.

 

Kataco Katom            

A propos guiquo-admin

Check Also

Conakry : la délégation spéciale de Sanoyah installée dans ses fonctions

Après l’installation des membres de la délégation spéciale de la commune urbaine de Manéah, c’est …

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *