Conscientes des effets de l’insécurité qui mine la société africaine en générale, des Organisations féminines de la société civile de la sous région Ouest africaine et du Sahel ne veulent pas rester indifférentes. C’est pourquoi, elles ont livré une déclaration appelant à la paix aux mouvements armés et leaders politiques. Notamment au Burkina Faso, Mali, Niger, Nigeria, Côte d’Ivoire, le Sénégal. Et, la Guinée, avec les violences politiques. Ce jeudi 09 juillet à la maison de la presse sise à Kipé au cours d’une conférence de presse placée était sous le Thème: « Déclaration des organisations féminines de la société civile de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel pour la paix et la sécurité durant la pandémie du COVID 19.»
Faisant lecture de ladite déclaration, la présidente REPSFECO et porte-parole des Organisations féminines de la société civile Ouest africaine et du Sahel Madame Koivogui Dorcas Néma DIONE a soutenu que tous ces actes de violence ne permettent pas de répondre et lutter efficacement contre le coronavirus. Par conséquent, nous, poursuit-elle, Organisations et Plateformes régionales féminines de la société civile en Afrique de l’Ouest et au Sahel, laçons un cri de cœur aux organisations des mouvements armés de déclarer officiellement un cessez-feu pendant cette période de la pandémie, d’arrêter les attaques et de s’engager sur la voie de dialogue et de solutions pacifiques.« Nous demandons également aux Etats de renforcer les mesures sécuritaires pour la protection des civiles, d’éviter toutes violations des droits de l’homme et d’accorder une attention toute particulière aux femmes, aux jeunes et aux enfants qui constituent les cibles les plus vulnérables. »
Aux populations, « d’observer scrupuleusement, les consignes sécuritaires et sanitaires édictées ; ne pas céder aux manipulations visant à attiser la haine et les confits », a exhorté Madame Koivogui Dorcas.
Etaient présentes à cette conférence, des représentantes du REPSFECO, du REFMAP et du ROAJELF respectivement (Réseau Paix et Sécurité pour les Femmes de l’Espace CEDEAO), (Réseau des Femmes du Fleuve Mano pour la Paix) et (Réseau Ouest Africain des Jeunes Filles Leaders).
Richard Tamoné