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La visite a pour but d’obtenir « des armes, des armes et encore des armes », selon Mykhailo Podolyak, conseiller du président ukrainien.
Le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy se rend aux États-Unis mercredi pour rencontrer son homologue américain Joe Biden et s’adresser au Congrès à Washington.
Il s’agit de son premier voyage à l’étranger, quelque 300 jours après l’invasion de son pays par la Russie voisine le 24 février.
La visite a pour but d’obtenir « des armes, des armes et encore d’armes », selon Mykhailo Podolyak, conseiller du président ukrainien. « Il est important d’expliquer en personne pourquoi nous avons besoin de certains types d’armes. En particulier, des véhicules blindés, les derniers systèmes de défense antimissile et des missiles à longue portée », a-t-il précisé dans un entretien avec l’agence Reuters.
Pour Kiev, il s’agit aussi de démontrer les liens étroits entre l’Ukraine et les États-Unis.
L’administration Biden a déjà fourni une aide militaire d’environ 20 milliards de dollars à l’Ukraine et la Maison Blanche devrait annoncer une nouvelle tranche d’aide à l’armement chiffrée à près de 2 milliards de dollars, selon un haut responsable américain.
Le Kremlin anticipe une « aggravation » du conflit
La visite de M. Zelenskiy devrait durer plusieurs heures. Les deux chefs d’État auront un tête-à-tête et tiendront une conférence de presse conjointe à la Maison Blanche. Le président ukrainien se rendra ensuite au Capitole, où il prononcera un discours devant les deux chambres du Congrès réunies.
Il rencontrera M. Biden et les principaux responsables de la sécurité nationale à la Maison Blanche, participera à une conférence de presse conjointe avec le président américain, puis se rendra au Capitole pour s’adresser à une session conjointe du Sénat et de la Chambre des représentants des États-Unis.
Pour sa part, le Kremlin a déclaré mercredi qu’il ne voyait aucune chance de pourparlers de paix avec Kiev. Lors d’un appel téléphonique avec des journalistes, le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov a averti que si les pays occidentaux continuent de livrer des armes à l’Ukraine, cela conduirait à une « aggravation » du conflit.
Avec AFP
