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Les fonds levés grâce à cette transaction, d’une durée de 15 ans, soutiendront les efforts de la Banque dans les domaines de l’atténuation et de l’adaptation au changement climatique. Il s’agit de la deuxième obligation verte de la BAD sur le marché du dollar australien.
Le produit de l’obligation financera des projets verts éligibles, y compris des projets de conservation des forêts, visant à soutenir la transition vers une croissance durable en Afrique, conformément aux engagements de la Banque dans ce domaine, a annoncé la BAD. L’Afrique « est menacée par le changement climatique comme aucune autre région », a indiqué la même source, ce qui fait de la transition vers une croissance verte en Afrique une question « encore plus importante et urgente ».
Malgré les efforts mondiaux renouvelés pour lutter contre le changement climatique, l’Afrique nécessite « une attention particulière et une réponse plus ciblée », a ajouté la BAD en rappelant notamment les objectifs climatiques « ambitieux » de la COP27, tenue en Égypte en novembre 2022.
La BAD a cité comme preuve de la nécessité de cette transition verte, l’annonce par le Japon de « l’Initiative pour une croissance verte en Afrique » qui a été faite lors de la Huitième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD8) tenue à Tunis en août 2022.
Cette transaction est la deuxième obligation verte émise par la Banque en 2023, toutes devises confondues, après l’émission « réussie » d’une obligation verte de 1,5 milliard de couronnes suédoises à 5 ans sur le marché de la couronne suédoise en janvier.
Avec dpa-news
