Gerd Müller, directeur général de l’ONUDI, s’exprimait au Parlement britannique à l’ouverture de la Conférence sur l’industrialisation durable en Afrique. « L’Afrique est le continent de l’avenir. C’est une chance et un défi pour l’Europe et le Royaume-Uni », a-t-il dit.
Cette Conférence était organisée par l’Institut Firoz Lalji pour l’Afrique de la London School of Economics (LSE) en partenariat avec ARISE Integrated Industrial Platforms, la Royal African Society et l’Association parlementaire du Commonwealth au Royaume-Uni.
La conférence a donné lieu à la présentation d’un livre blanc de la LSE sur l’évolution des modalités du développement industriel en Afrique ainsi qu’au lancement d’une nouvelle enquête parlementaire sur les partenariats entre le Royaume-Uni et l’Afrique pour des transitions énergétiques justes.
D’après le livre blanc, les cinq grands piliers de l’industrialisation en Afrique sont le consensus politique, l’industrialisation verte, la fiabilité et la résilience de la chaîne d’approvisionnement, l’évolution des paradigmes d’industrialisation et l’élargissement de l’espace politique.
Intitulé « The Art of Upgrading Industrial Policymaking Itself » et publié par African Trade Programme du Firoz Lalji Institue, en partenariat avec ARISE, le livre affirme que l’industrialisation africaine au XXIe siècle sera différente des expériences observées en Asie orientale au XXe siècle.
Gerd Müller a eu des entretiens avec le ministre d’État chargé du développement et de l’Afrique, Andrew Mitchell, sur le programme britannique « Accelerate to Demonstrate ». Lancé en mai, ce programme de 76 millions d’euros accélérera la commercialisation de technologies innovantes en matière d’énergie propre dans les pays à revenu faible et intermédiaire.
Avec dpa-news