Bazoum, sa femme et leur fils sont retenus par les putschistes, depuis le coup d’État. Le 13 août, le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), la junte militaire au pouvoir, a annoncé dans un communiqué détenir « les éléments nécessaires de preuves pour poursuivre, devant les instances nationales et internationales compétentes, le président déchu et ses complices locaux et étrangers pour haute trahison et atteinte à la sureté intérieure et extérieure du Niger suite à ses échanges (Bazoum, ndlr) avec des nationaux, des Chefs d’État étrangers et des responsables d’organisations internationales ».
Au Niger, la « haute trahison » est un crime passible de la peine de mort. Selon Amnesty internationale, le pays n’a pas appliqué cette peine depuis des décennies. Le 31 juillet, le gouvernement fédéral allemand a annoncé la suspension de son aide au développement et de son appui budgétaire au Niger après le coup d’État contre Bazoum.
Avec dpa-news